Vincent Bolloré est l'ennemi juré du journalisme d'investigation. Lorsque le milliardaire ne parvient pas à racheter un média pour le transformer en outil de propagande au service de l'extrême droite, il multiplie les procédures-bâillons. 🤐 1/
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Mediapart, Basta!, Rue89, France Inter, France 2, franceinfo, Le Point, L'Obs... Depuis le début des années 2010, tous ces médias ont fait l'objet d'une ou plusieurs plaintes en diffamation de la part du magnat ultraconservateur.
Pour un documentaire sur les activités du groupe Bolloré au Cameroun, France 2 et Tristan Walecks ont ainsi essuyé six procès. Qu'ils ont tous remportés. Basta! a même été traîné jusqu'en cassation.
Mais qu'importe le résultat, le message a été reçu par la profession. Enquêter sur « l'empire » peut vous coûter des dizaines de milliers d'euros en honoraires d'avocats. De quoi vous y faire réfléchir à deux fois.
Comme si cela ne suffisait pas, lors des purges menées chez Canal+, Le JDD ou encore Paris Match, des centaines de journalistes ont dû signer des clauses de silence auxquelles les indemnités sont conditionnées. Celles-ci placent les intérêts d'une entreprise au-dessus du droit à l'information.
Face à ces méthodes qui inspirent d'autres propriétaires de médias et qui ébranlent la liberté d'informer comme le droit de savoir, la riposte s'organise à travers l'écosystème encore fragile mais de mieux en mieux identifié de la presse indépendante.
C'est pour en discuter que « Splann ! » participera ce samedi, à 10 h, à une table ronde, depuis le village de Lever les voiles, à Guiscriff (56). Elle sera retransmise en direct sur Au Poste.
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