Tu sais à quel point les sorties de la FI m’ont mis la 🤮, et ils les enchaînent terriblement, ce qui est un signal fort de la dérive de certains de ses cadres. Cependant ton assertion me semble un déshonneur par association. Je m’explique, en reprenant ton exemple, et filer la métaphore:
Manger avec quelqu’un en toute conscience c’est pas un déshonneur par association voyons !
Imagine toi manger à la table d’un antisemite, en sachant très bien qui il est.
Vraiment tu restes ?
Évidemment non. Et je prends conscience après avoir lu @gaelviolet.bsky.social que j’abonde en son sens puisque j’applique point par point la rhétorique de « on ne discute pas avec l’extrême droite» pour les mêmes raisons, et que mon raisonnement biaisé m’autoriserais à le faire avec les antisemites
dans les 9 personnes, il y a
certainement une partie qui vont boire les paroles de l’antisemite convaincu par idolatrie ou biais antisemites, mais peut être aussi une partie qui va s’indigner des ses propos, et argumenter de telle manière à ce que certains prennent conscience de leur biais
et ainsi déconstruire chez eux cet antisemitisme latent. Associer toute cette tablée à l’antisemitisme avéré dun seul me gêne donc. Après je suis peut être naïf, et un temps soit peu optimiste. Je ne saurai dire. Qu’en penses tu?
Je vais répondre trois choses, tiens:
- La première, c'est que votre développement est une belle manière de passer complètement à côté du sens du dicton. Autant dire qu'on peut aller porter la cruche à l'eau sans que jamais elle se casse. C'est pas comme ça que ça fonctionne un dicton.
- La seconde, liée à la première, c'est que même en tenant compte du fait que vous êtes en train de vous méprendre sur la manière dont fonctionne les dictons en en faisant une analyse littérale, ça ne caractérise pas un "déshonneur par association". A nouveau, hein: même en faisant une lecture
complètement littérale. Un déshonneur par association ça doit être la personne qui cause qui associe, via une caractéristique commune mais sans rapport avec quoique ce soit de déshonnorant: "ah ouais t'aimes les bergers allemands, comme Hitler", ça c'est un "déshonneur par association". Pas "ah
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Imagine toi manger à la table d’un antisemite, en sachant très bien qui il est.
Vraiment tu restes ?
Si t'es à table avec dix nazis, il y a onze nazis.
certainement une partie qui vont boire les paroles de l’antisemite convaincu par idolatrie ou biais antisemites, mais peut être aussi une partie qui va s’indigner des ses propos, et argumenter de telle manière à ce que certains prennent conscience de leur biais
- La première, c'est que votre développement est une belle manière de passer complètement à côté du sens du dicton. Autant dire qu'on peut aller porter la cruche à l'eau sans que jamais elle se casse. C'est pas comme ça que ça fonctionne un dicton.