Je parlais d'ailleurs de Shinzo Abe hier : Hayao Miyazaki l'avait qualifié de "méprisable" et était fermement opposé au négationnisme de l'ancien premier ministre. Même s'il a quelque peu perdu la foi depuis sa jeunesse, la revue Contretemps est récemment revenue sur les racines rouges du cinéaste.
J'ai envie de croire que si même un octogénaire japonais très fortuné continue de considérer l'idéal communiste comme une manière d'atteindre une société plus juste, alors il reste de l'espoir. 😊
C'est vrai ! Mais on a quand même tendance à abandonner nos idéaux avec l'âge (ce que documente d'ailleurs assez bien l'article de Contretemps) donc c'est chouette qu'il reste animé par ces idées !
C'est délicat car dans le milieu de l'animation au Japon, Miyazaki a clairement une réputation de quelqu'un d'assez double dans ce qu'il dit et ce qu'il fait. Je peux pas en dire plus... mais clairement, il est plus ambigu (et quelque part plus fascinant) que l'image qu'on a généralement de lui.
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