On pouvait traverser la France sans cartes ni GPS
On pouvait monter dans un train (même un TGV) et acheter un billet au contrôleur sans amende.
On avait pas besoin de carte d'identité
Personne ne savait qui on était
Personne ne pouvait nous localiser
Plus jamais on aura ce niveau de pouvoir
On pouvait monter dans un train (même un TGV) et acheter un billet au contrôleur sans amende.
On avait pas besoin de carte d'identité
Personne ne savait qui on était
Personne ne pouvait nous localiser
Plus jamais on aura ce niveau de pouvoir
Comments
Pas vraiment.
Les documents d'identité pour se déplacer hors de son canton existent depuis le Ier Empire, avec le livret d'ouvrier par exemple.
La carte d'identité française existe depuis 1921 et obligatoire de 1940 (pas par hasard) à 1955.
La CNI et le passeport ne sont pas obligatoires.
On peut toujours traverser la France sans carte ni GPS, il suffit de connaître les points importants du trajet et suivre les panneaux.
On peut vivre sans être localisable, en ayant un véhicule de plus de 15 ans et pas de téléphone mobile.
Quand au fait de ne pas utiliser sa carte d'identité, j'aimerais que ce soit le cas.
Je ne serais pas en train de vivre le procès de Kafka depuis mes 20 pour corriger une erreur de l'administration.
Les panneaux indicateurs n'étaient pas plus précis en 1900 qu'aujourd'hui.
Traverser la France nécessitait d'avoir consulté une carte à l'avance, à moins de vouloir aller à Paris.
Affirmer le contraire est faux.
Mais, encore une fois, pas il n'y a pas grand-monde de vivant en France qui a connu un monde où l'absence de CNI n'était pas un handicap global.
Quand j'étais moi-même gamin, il fallait encore un visa pour aller dans certains pays qui nous sont voisins. Avec contrôle frontière.
Si ce n'est pas conseillé, aujourd'hui on peut aller à Krakow sans papiers.
Voire, cherchent carrément à dégoûter ou piéger un éventuel bénéficiaire.
Demandez aux sans-papiers, handicapés, certains chômeurs ou personnes dépendantes...
Disons que pour beaucoup, l'Etat fait plus peur aujourd'hui qu'hier...
J'ai constaté des situations folles et des administrés franchement terrorisés pendant de longues périodes d'attente voire de recours.
Pas sûr qu'avec la richesse des tarifs, cartes, abonnements, un contrôleur puisse encore vendre des billets quelques soit l'endroit, vu la probable nécessité du réseau Internet
Je ne suis personne pour juger.