Dans mon lycée, il y avait 2 catégories de jeunes : les internes, très majoritairement enfants de paysans venant des campagnes alentour, et les autres (demi-pensionnaires ou externes), enfants des bourgeois de la ville.
Le proviseur nous matraquait la gueule, à nous, les pauvres
Le proviseur nous matraquait la gueule, à nous, les pauvres
Comments
Je me rappellerai toute ma vie de Kelly, qui recevait très souvent des fessées en classe. Un jour, la maîtresse l'a mise cul nu devant tout le monde et, dans sa grande mansuétude, n'a pas baissé sa main levée très haut parce que Kelly a hurlé et supplié
Elle disait qu'à cet âge ils étaient menteurs.
Ça a duré jusqu'à ce qu'elle fasse le coup à un CM2, fils de la présidente FCPE.
Le fil complet est ici pour celles et ceux qui souhaitent le lire : https://bsky.app/profile/marielauregb.bsky.social/post/3lin6lbo6bs2n
Aucun problème, je comprends parfaitement ce que vous exprimez dans votre fil. Soutien face aux violences intolérables que vous avez subi
J'ai passé des années à en vouloir à ma mère de ne pas avoir pris ma défense
Je trouve pas de qualificatif pour ces types.
Rassemblement en bas du perron, violences et humiliations publiques.
Enfants à genoux en hiver dans la neige un livre sur la tête.
Corps jetés contre son armoire de bureau.
Il ne touchait que ceux qu'il savait pouvoir toucher impunément.
1 année j'ai eu 1classe de techno vraiment terrible. Les mains courantes concernant chacun des 15 loulous soutenaient le plafond du commissariat.
j'y allais boule au ventre, et encore, je faisais partie du club très fermé des profs chez qui ils restaient ASSIS (ailleurs les chaises volaient)
1 jour, ils m'ont vraiment poussée à bout, je me suis retournée et j'ai balancé ma craie droit en plein front du pire d'entre eux.
J'ai passé 3 jours à en pleurer dans la salle des profs.
O_o
je raconte cette histoire pas pour m'excuser (parce que bien que j'ai clairement pas trauma le gamin, je m'en veux encore) ...
(en revanche on disait toujours "tu iras chez les "bons" pères, ils te dresseront".
(le verbe dresser ici, vaut son pesant cahouettes)
Je me souviens que l’institutrice nous faisait nous lever en nous tirant par les oreilles pour la moindre erreur.
Ma mère m'a indiqué avoir failli l'éclater contre le mur quand elle l'a vue me foutre une gifle monumentale à la sortie des cours.
Des grandes claques dans la gueule, il nous attrapait par l'oreille et nous soulevait dans les airs, il nous jetait et nous balançait dans les murs, il a décollé des tympans à force de mettre des tartes, il hurlait et humiliait chaque jour
Mais il savait très bien à qui il s'en prenait
Alors quand je lis que les punitions corporelles étaient bannies depuis des années, peut-être oui, mais pas pour tout le monde.
Il était encore normal de tabasser les classes inférieures pour leur apprendre la vie, car ce sont des vermines dangereuses
Je crois qu'on le disait, et que les adultes s'en fichait, car ils ne nous croyaient pas ou alors
Un prof qui balançait des manuels en travers de la classe lors de ses crises de colère, peu importe qui se trouvait sur le chemin.
Mais, ouais, la violence en classe c'était du temps de mes parents, hein.
Pour "l'éduquer".
Comment voulez-vous qu'un type pareil intervienne pour faire cesser des maltraitances qu'il a toujours cautionnées
#BayrouDemission
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