A bit struggling to adapt to Belgian pedagogy. Students want a written document of the whole course, or the slides for the whole course or before each session, they also don't want to participate or read materials 🤔
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There's no point to a campus-based degree if that's the norm. Nor is there any point to thinking about pedagogy. I wonder what the teaching prep allocation is in workload models - if it doesn't include time for this amount of work then staff can't be expected to do it.
Two years ago, I centered my behavioural public policy course on the inclusion of neurodiverse students.
Providing in advance the full text of the course was by a large margin the #1 recommendation, especially for people with attention disorders.
I use the Tufte handout style, which has ample margins for students to take notes. Students told me it helped then concentrate on what I said rather than trying to write down everything. Some felt reading the course in advance made the lecture less relevant: I should probably adjust my delivery.
But do you said something different from the written course ? If so that's make two classes to prepare? My students don't need to take notes since everything will be on the slides.
No, the written version is about exactly what I say in class (that's the whole point, actually).
In may move somewhat towards an inverted-class setup, where I would take and ask questions about the material next semester. https://www.mathieuperona.fr/ACourseInBPP/
Ah yes that's the issue I'm facing, how to accommodate without making the teaching part irrelevant. There are also pressure not to do something in class that you would discriminate the ones not able to come. It's a lot
If you're going to recite a text handed out to students word 4 word... why should they even be in the room ? Why should *you* be in the room to be the audiobook version ?
Seems easier to drop the .pdf (and eventually the mp3) and be done with attendance... but that defeats the purpose of a lecture
(I know I made a point of not going twices to lectures given by teachers who'd just drone out their giant block of unreadable powerpoint slides at the class... That's just bad powerpointing AND awful teaching rolled up into one)
The thing is I did not at any point *require* students to read the text before the lecture. I provided it for the benefit of those who may need it in advance. And as a matter of fact, most students did not read the whole text, but perused it, which provided them with an orientation chart.
The core message I got from my readings on inclusive teaching is that there is no one-size-fits-all solution. FOr some students, a lecture is useless, while others struggle to extract information fro a fully-written course and need the interactive dimension of proper lectures.
Haha ! C'est un équilibre subtil entre "être certain.e d'avoir toute la matière en main pour pouvoir réussir (je dois la mémoriser)" et "flemme et angoisse de donner plus que ce que je donne déjà (je dois retranscrire ce que j'ai mémorisé dans le cadre d'une salle d'examen à un horaire prédéfini)".
Funny for me to see people respond as if what you describe is the most normal thing in the world because I taught in France, in the US, and in Germany and this is completely different from anything I have experienced 😆
Question intéressante ! Les étudiants demandent, mais c'est pas obligatoire, bcp de profs ne le font pas (pr de bonnes raisons). Si absence, on peut récupérer les notes de camarades. Sinon, je pense que la règle devrait rester la prise de note comme partie intégrante de l'apprentissage (synthèse) 😔
C'est intéressant, parce que ça n'est pas nécessairement la pédagogie qui est en question, plutôt ce qui va être fait de ces contenus d'apprentissages (avoir un partiel ?approfondir son savoir ?...)
On trouve aussi ce souci dans les universités à distance: qu'est-ce qu'on transmet réellement ?
En gros ça donne l'impression d'une université à distance mais en présentiel en effet. D'accord avec toi mais du coup j'inclus ça sous le terme de pédagogie
C'est paradoxal car (expérience perso) j'ai toujours eu plus d'investissement des étudiants en ligne qu'en présence. Et j'essaie d'aider les équipes enseignantes à faire ça.
(Y'a sans doute aussi chez ces étudiants un gros effet "commodification" de l'enseignement sup / des diplômes amha).
Bah en gros faut avoir les deux rôles : faire un cours qui marche pour ceux qui veulent et un cours pour ceux qui ne veulent ou peuvent pas venir. Beaucoup de boulot en perspective
Aller en cours ex catedra pour moi c'était l'enfer. Les locaux tout pourri et rester 2h assis à attendre que le temps passe parce que l'acoustique était horrible. Les syllabus ont sauvés mes études, ça veut bien sur rien dire parce que c'est que moi mais je peux pas être seul dans ce cas ahah.
C'est fou. J'aurais pas réussi mes études comme ça 🫨 Les locaux ici sont chouettes et normalement en philosophie on peut débattre, argumenter, essayer ses idées avec les autres et le prof.
Il est facultatif dans le côté présence. Pas sur le fait d'avoir de bonne note. Les cours ou tu vas pas tu sais que tu vas devoir bosser correctement chez toi parce qu'il faut comprendre ce que tu lis (d'où ma présence constante en philo)
j'avais surtout l'utilité du sylla en 1ere ou il y a pas mal de cours à pète pour faire un tri, J'avais juste envie de les passer et go. J'ajoute le côté rassurant du sylla, tu sais que c'est ton prof qui l'a fait, un élève qui tombe malade et qui est timide ça permet d'avoir des sources fiables.
Alors... Vers la fin de mes études, j'ai découvert qu'on pouvait apprendre dans les livres et ça a ete une révélation pour moi. Je séchais les cours pour lire mes bouquins lol. Je ne recommanderais pas de faire ça, en general, bien-sûr...
C'est de plus en plus répandu. Pour mon conjoint, sur Paris, c'est la norme de faire ça. Et il y a 25 ans, j'avais un prof de maths qui faisait ça à Tlse (j'ai toujours ses cours d'ailleurs)
It depends on whether the objective is to pass the exam, or learn the subject.
They appear the same, but are quite distinct.
If you find lectures a bore, the last-minute cram is less boring, the danger of failing because you left it too late can be thrilling. Freud's todestrieb.
That's how I studied when I was at university 25 years ago. I was working full time then studying by cross-referencing a classmate's notes to the textbook and papers.
As Frank Zappa said: "if you want an education, go the library; college is to get laid". (I later married my classmate")
Most unis now ask the lecturers to just basically repeat content year after year like actors on stage and students sit there completely passive. I'd rather have them watch a recording of mine, then use our time together to interact. We had that chance post COVID. We blew it.
Because of the setting! Would you interact with an actor on stage in front of the theatre? I would not. I always find I get the best of our them when I get them to do team work and present their findings, reversing the roles.
Btw they call the 100 pages document the "syllabus" so at first I was very confused when I learned students could buy the printed version of the syllabus
En Italie, il y a la possibilité pour les étudiants de passer l’examen en tant que “non-attending students” et je reçois plein de messages en mode “j’aimerais vraiment passer votre examen mais je ne peux:veux pas venir à votre cours” … 🤯
On est censé avoir l’obligation de leur faire un examen spécifique, sur la base de lectures spécifiques, et depuis cette année jai décidé de dire non. Sauf quand c’est des situations médicales.
Cela dit je poste mes slides avant chaque cours (5 min) car mes étudiants prennent des notes dessus et certains m’ont dit que ça les aide à se concentrer.
ils impriment les slides? où ils rajoutent des notes dans le pdf? J'avoue je ne comprends pas trop où est la difficulté de prendre des notes séparées. Je vais faire l'ancienne, mais dans mon temps on avait même pas de slides, le prof parlait et c'est tout 😅
À enseigner au Canada et à voir tes réponses, j'ai l'impression que c'es le format d'enseignement français qui est particulier.
Ici, je dépose le diaporama (avec biblios, plans, définition) avant le cours. Je tiens compte du fait que beaucoup ont mon âge ou plus et un emploi voire une famille.
J'ai enseigné au Canada et c'était totalement différent de la Belgique et de la France, il n'y a vraiment rien à voir entre France et Belgique je peux te le dire 😅 j'ai aussi fait us et uk comme étudiante
En philo cela repose encore beaucoup sur les lectures au Canada ou alors c'était que dans mon Univ (Toronto). Et c'était avant les LLM donc ils écrivaient de beaux devoirs maison, quel plaisir.
En Belgique donc, certains professeurs écrivent le cours et il est possible de l'acheter imprimé, et dans l'esprit il est possible de réussir les examens sans venir en cours, même si chaque prof fait ce qu'il veut/peut, c'est une demande des étudiants. Même en master.
Je mets une note de participation (10% du total, je demande d'intervenir en cours et je pose des questions à celles qui ne participent pas pour leur assurer un 10/10 qui compense les examens).
Y'a des ententes d'encadrement, ils/elles ont voté sur le format des examens (je suis sorti de classe).
Pour les lectures obligatoires, j'ai abandonné : ils/elles rendent un CR sur une lecture, j'indique que certaines parties du syllabus peuvent être à l'examen. Pour le reste, vu leurs emplois du temps (professionnel, familial), je les laisse voir le temps qu'ils/elles veulent consacrer au cours
In my opinion, having the complete course and the written document is mandatory when you have a job other than being a student, and it's complicated to attend all the classes (bad public transport, disability or illness). It helped me a lot when I had to combine two jobs to pay for my studies.
The social grant is difficult to obtain. Furthermore, many of my friends when I was a student were originally from Cameroon, and for them, it was already difficult to obtain valid papers from the local authorities. I think it's a good thing to offer a wide range of ways to take courses.
I see. We have social student housings and scholarship based on the salary of parents in France. Then again, if classes are irrelevant to university, it is almost impossible to ask for better life and studying conditions for students...
It is mainly because I wanted to be able to attend classes that I want better student living conditions. Precarious students currently forced to optimize their time in class to be able to work in order to eat and have a roof over their heads 😔
Yes that's why we need to continue to make the classes relevant otherwise it's tricky. Basically what I try to do + making sure it's still possible to pass with just the slides and a few readings
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Providing in advance the full text of the course was by a large margin the #1 recommendation, especially for people with attention disorders.
In may move somewhat towards an inverted-class setup, where I would take and ask questions about the material next semester.
https://www.mathieuperona.fr/ACourseInBPP/
Seems easier to drop the .pdf (and eventually the mp3) and be done with attendance... but that defeats the purpose of a lecture
On trouve aussi ce souci dans les universités à distance: qu'est-ce qu'on transmet réellement ?
(Y'a sans doute aussi chez ces étudiants un gros effet "commodification" de l'enseignement sup / des diplômes amha).
Le boulot est très important, clairement.
Mais ouais en vrai ça permet de faire ses cours à la carte.
Et sur ma 2eme quand j'étais précaire j'ai pu faire 25h/semaine de job étudiant pour vivre donc bon
RTFM, tout ça, tout ça. 😅
They appear the same, but are quite distinct.
If you find lectures a bore, the last-minute cram is less boring, the danger of failing because you left it too late can be thrilling. Freud's todestrieb.
As Frank Zappa said: "if you want an education, go the library; college is to get laid". (I later married my classmate")
Ici, je dépose le diaporama (avec biblios, plans, définition) avant le cours. Je tiens compte du fait que beaucoup ont mon âge ou plus et un emploi voire une famille.
Y'a des ententes d'encadrement, ils/elles ont voté sur le format des examens (je suis sorti de classe).