C'est ahurissant la quantité de gens qui ne voient pas le rapport entre une impossibilité de vivre décemment, dignement, et une possibilité de mourir si la vie est intenable.
La dépolitisation jusqu'au bout.
C'est sidérant.
La dépolitisation jusqu'au bout.
C'est sidérant.
Comments
L'Inhumain est une proposition de loi sur la fin qui va bien plus loin que d'éviter l'archanement thérapeutique sans...
Car alors, tout choix donné à la personne, toute volonté exprimée par lui aura le danger d'être viciée.
Bref, je me répète.
Il s'agirait là d'une obligation de moyens pour l'état.
Si, malgré le fait que cette obligation de moyens soit respectée, la personne souhaite en finir, alors son choix ne sera pas vicié.
Les gens qui veulent juste pas se voir décrépir et souffrir sont exclus alors qu’on a juste le droit de trouver qu’on a fait son temps.
Vraiment c'est pas le sujet.
C'est pas possible de ne pas entendre ça.
Ca n’efface absolument pas votre propos d’ailleurs, ça vient simplement le compléter.
J'ai besoin que la souffrance s'arrête.
J'ai besoin d'un investissement massif dans les centres de la douleurs, dans l'hospitalisation de jour où je reçois mes soins.
Là, j'ai encore un mois et demi à souffrir parce que y'a zéro moyens.
Un seul algologue pour un territoire
Non remplacé pendant ses vacances ou arrêts.
Et nous on souffre et on ne veut pas crever, on veut être soignés.
Je ne parle même pas des MDPH et de leurs délais, et de leurs refus (ils ont mis en danger de mort une amie).
La mort n'est pas la seule réponse à nous apporter.
Alors qu'on a une furieuse envie de vivre.
C'est la douleur qui soit s'arrêter, pas notre vie.
Mais quand dans un moment plus difficile nous dirons "je veux crever", on nous soutiendra?
On coute cher, on sert à rien, l'objectif est clair de faire des économies sur notre dos, sur les ALD.
Pourquoi continuer de m'hospitaliser plusieurs fois par an?
Pourrais je encore parler de mes coups de mou?
Et en même temps, pour être dans une famille de médecins, je sais que l’acharnement thérapeutique n’est pas non plus toujours la solution.
Ça n’efface pas le problème de moyen dans le soin, évidemment.
Il n’y a pas de réponse simple à ces cas multiples.
Et là où le monde est très compliqué, c’est qu’accepter la mort comme échappatoire à la misère, améliorera l’économie.
C’est vraiment un question compliquée et politique.
(Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas taxer les riches et faire une répartition plus juste de la richesse, ce qui n’est pas tout à fait pareil, mais ce rejoins).
Et les discours anti étant à 1ere vue forts agressifs, il a fallu passer outre pour s'y intéresser de plus près (parce que se faire traiter de nazi eugéniste, c'est rebutant).
La radicalité sert l'action, mais dessert la discussion.
(Ce qui est faux mais nous y voilà)
Plus aucun impact du contexte politique, du système de santé.
C'est de la malhonnêteté intellectuelle crasse