🥶-25°C à Nancy, -24°C à Paris, -19°C à Lille, -16°C à Marseille… C’était il y a 146, 69 & 43 ans. Les vagues de #froid appartiennent-elles vraiment au passé, ou avons-nous encore une chance d’en revivre, & quelle intensité ? C’est parti pour un fil 🧵⬇️ - ThreadSky

guillaumejauseau.bsky.social • 24 days ago

🥶-25°C à Nancy, -24°C à Paris, -19°C à Lille, -16°C à Marseille… C’était il y a 146, 69 & 43 ans.

Les vagues de #froid appartiennent-elles vraiment au passé, ou avons-nous encore une chance d’en revivre, & quelle intensité ? C’est parti pour un fil 🧵⬇️

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guillaumejauseau.bsky.social•24 days ago

La dernière véritable vague de froid en France🇫🇷 remonte à février 2012. Il s’agit de l’un des épisodes les plus marquants du 21ᵉ siècle. Quelques valeurs:
∙ -14°C - Nancy
∙ -12°C - Orléans
∙ -11°C - Dieppe
1/8

guillaumejauseau.bsky.social•24 days ago

Une vague de froid ne se limite pas à une région : elle correspond à des seuils définis et s’étend à l’ensemble du territoire, à l'image de février 1956. La France a connu l’une des plus marquantes du XXᵉ siècle, avec jusqu’à -36 °C en Lozère.
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guillaumejauseau.bsky.social•24 days ago

Une récente étude menée par Météo France et le CNRS a permis d’estimer la probabilité de récurrence de tels événements à notre époque.➡️Ainsi, une vague de froid comparable à celle de 2012 a désormais une probabilité annuelle de 0,8% de se produire.
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guillaumejauseau.bsky.social•24 days ago

La célèbre vague de froid intense de 1956 n’a aujourd’hui qu’une probabilité de 0,1 % de se reproduire. Une conséquence bien connue du changement climatique, qui a réchauffé nos hivers de 2,4 °C en France depuis 1930.
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guillaumejauseau.bsky.social•24 days ago

D’ici la fin du siècle, ces extrêmes froids pourraient presque disparaître selon les scénarios d’émissions. Une vague de froid comme celle de 2012 aurait 86 % [81 % ; 100 %] de chances de ne pas se reproduire avec un réchauffement modéré.
5/8

guillaumejauseau.bsky.social•24 days ago

Dans un scénario à fortes émissions, une vague de froid similaire aurait 90 % de chances de ne pas se produire, et celle de 1956, 99 %. Plus le réchauffement s’intensifie, moins les masses d’air froid extrême sont fréquentes et moins les vagues de froid sont donc intenses.
6/8

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