Mais c'est pas ce qu'il dit. Il dit que les élus devraient aussi pouvoir être révoqués par un vote des électeurs comme prévu dans le programme de LFI. LFI a aussi le droit de ne pas être d'accord avec la loi récente (2016 ?) qui a modifié le régime d'inéligibilité.
Il dit "la décision de destituer un élu devrait revenir au peuple" -> sous-entendu : pas au juge.
De même, le communiqué qui "prend acte" et qui critique (de manière inexacte) une impossibilité de recours, marque une défiance claire par rapport à la décision du tribunal.
Il a surtout en tête l'histoire récente de l'Italie. Berlusconi prenait 5% a chaque condamnation. Il pense que le mecanisme de destitution doit être d'ordre politique et non judiciaire c'est tout.
Je sais pas moi-même si c'est la bonne stratégie, mais il pense que ce qui alimente la defiance c'est justement ce genre de condamnation et non l'inverse. Ce qui se passait en italie c'était que plus la classe politique se rejouissait de ces condamnations plus le vote anti système était fort.
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De même, le communiqué qui "prend acte" et qui critique (de manière inexacte) une impossibilité de recours, marque une défiance claire par rapport à la décision du tribunal.
On n'est pas dans un débat législatif sur les règles imposant les peines d'inéligibilité en ce moment...