Bien sûr qu’il y a un problème. Qui tient pour partie à la définition floue du délit (qui doit donc être clarifiée) et à la pratique qui en est faite par les parquets. Mais proposer d’abroger purement et simplement…
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… sans même prévoir d’ailleurs de rapatrier le délit dans le droit de la presse (l’exposé des motifs l’évoque mais pas le contenu de la PPL), est la pire manière d’aborder le débat à mes yeux.
Personnellement je prefere abroger une loi mal construite,qui risque de servir à museler toutes oppositions au pouvoir en pleine dérive autoritaire, plutôt que de la laisser en place. La République ne va pas s'effondrer tout de suite par l'absence de cette loi soyez en sûr ;)
Et rien ne vous empêche de proposer une nouvelle loi ensuite, que vous rédigerez j'ezpere bien mieux que celle de 2014 (qui est mauvaise, de votre propre aveu). Il est dommage que vous profitiez de votre tribune pour tancer ceux qui essaient de rattraper les bétises du PS de 2014...
Il était nécessaire de mon point de vue de s’adapter aux menaces nouvelles en 2014 et d’autonomiser un délit soutenu seulement dans une loi de 1881. Sa rédaction est évidemment perfectible. C’est bien pour cela que la loi prévoit une évaluation. Abroger c’est créer un vide juridique.
Et je profite de rien du tout pour rien du tout. Je suis en désaccord. Je l’exprime. Et vos députés ne répareront rien du tout puisque la manière dont ils ont amené le débat ferme toute possibilité que leur texte soit un jour adopté, s’il arrive même à être examiné. Beau travail parlementaire.
Et c'est tout le probleme de faire des lois bancales pour flatter l'émotion populaire... La proposition d'abrogation a au moins l'intérêt de relancer le débat sur cette loi qui est un outil dangereux si il tombe dans de mauvaises mains (spoiler: c'est le cas). Le travail parlementaire c'est aussi ça
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