1/11 Depuis quelques jours, la couverture médiatique française de la guerre au Proche-Orient suit un glissement sémantique pervers qui conduit à oublier les sens des mots « otage » et « terroriste ».
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2/11 On accuse presque Israël de risquer la vie de ses propres otages et les discussions éventuelles avec le Hamas (via le Qatar) deviennent une opération humanitaire sous la responsabilité des terroristes. Les Israéliens sont les méchants et les terroristes font soudainement preuve d’humanité.
3/11 Au point de laisser les chefs terroristes du Hamas dire qu’ils souhaitent libérer les civils alors qu’ils en ont massacrés plus qu’ils n’en détiennent dans des circonstances épouvantables. On oublie que la prise d’otage est en soi un acte terroriste et contraire aux lois de la guerre.
4/11 c’est peut-être un syndrome de Stockholm généralisé ou juste la résilience (mot à la mode) de l’antisémitisme qui a courbé l’échine un instant devant l’horreur de l’attaque du 7 septembre mais qui reprend des couleurs à la faveur de l’inévitable réplique israélienne.
5/11 On se réjouit de la déclaration des terroristes de libérer les « étrangers », bref on les laisse nous prévenir qu’ils vont faire un tri et garder ceux qui n’ont droit à aucun statut d’innocence parce qu’israéliens juifs. C’est encore et toujours du terrorisme. Antisémite qui plus est.
6/11 Quoiqu’on pense de la politique du gouvernement d’extrême-droite israélien, de sa faute historique de n’avoir pas su protéger le pays et d’avoir pourri la situation avec les Palestiniens : L’opération terroriste du Hamas n’est pas terminée et continuera tant qu’ils détiendront des otages.
7/11 On demande à Israël de retenir ses coups et de faire preuve d’humanité. Comme toujours on lui demande de tendre l’autre joue. Pourtant son objectif est clair : Détruire l’armée de terroristes qu’est le Hamas. Ce qu’a fait la coalition occidentale en Syrie et Irak contre Daesh.
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