En musique, quand on dit "répéter", on invite généralement de manière trop implicite à l'élève à être attentif à tout qui fait que la simple répétition échoue : mauvaise position du bras, du placement des doigts, une réputation différente...
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Pour moi, dès lors qu'un enseignant ne comprend pas à quelles conditions une répétition est féconde, il passe à côté d'un essentiel. Et puisque l'on cite Dewey, j'en profite pour rappeler que pour Hegel (Phénoménologie de l’esprit) : la répétition n’est pas...
... un retour à l’identique, mais une dialectique où chaque répétition est une reprise enrichie. Dans ma thèse, j'ai proposé le mathème E=Mq² ("la relativité pédagogique", petit clin d'oeil) :
L'expérience est le produit de la mobilisation de la quantité (répétition) et de la qualité (variation).
On peut aussi citer Kierkegaard (La répétition, 1843) : La véritable répétition ne ramène pas en arrière mais ouvre vers une nouveauté (elle est existentielle, pas mécanique), ou Deleuze (Différence et répétition, 1968) : La répétition ne doit pas être un simple retour du même, mais...
... une création de différence. l'image des fameux rhizomes (tige souterraine et parfois subaquatique remplie de réserve alimentaire) me semble très parlante.
J'étends bien, je suis d'accord sur ces précisions terminologiques. Mon propos portait sur ce que signifie parfois concrètement la répétition dans un cadre pédagogique.
Concrètement, nous sommes tous les deux sur cette ligne. Mais je pense que vous voulez dire "habituellement", autrement dit tel que cela se fait et s'observe le plus souvent dans les pratiques pédagogiques, non ?
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L'expérience est le produit de la mobilisation de la quantité (répétition) et de la qualité (variation).