"Épine" c'est un anglicisme, car les Anglo-Saxons disent "Spine", qui se traduit par "dos" en français. Qu'il s'agisse du dos du livre ou du dos d'un humain.
Je fais un peu de livres anciens, j'ai plus l'habitude de parler du plat que de la couverture et de la gouttière pour la longue tranche mais c'est peut être mauvaise habitude de ma part. Entre les mors, les nerfs, les signets, etc, il y a tellement à décrire, en tout cas bravo, l'essentiel y est ☺️
Pareil, quand je bossais à la BnF on parlait de tranche supérieure, gouttière, tranche inférieure et plats. Mais oui, le dos se trouve toujours au même endroit 😀
Le pire, c'est que même en le sachant, on finit par dire "dos" pour aller plus vite et éviter d'avoir à réexpliquer. Comme quand on utilise "faire long feu" alors qu'on veut dire le contraire.
Le problème c'est surtout qu'on a 2 expressions, "faire long feu" et "ne pas faire long feu", qui veulent globalement toutes les 2 dire la même chose : crever vite. On a une langue formidablement conne
Personne, à part les fans des immortels, n’utilise « faire long feu » dans le sens originel d’échouer (et pas spécialement vite, tu peux avoir un projet qui dure 4 ans et fini par faire long feu), c’est complètement désuet.
C’est devenu le contraire de « ne pas faire long feu » dans l’usage.
Je suis désolé, je sais que moi et bien d'autres sommes des hérétiques méritant le bucher des libraires mais je n'arriverai jamais à dire quatrième de couverture pour dos ou dos pour tranche. Je sais, c'est regrettable mais l'éducation est dure à décrasser.
Purée, je suis libraire depuis peu et ça me rend dingo qu'aucun collègue ne sache que c'est le DOS PAS LA TRANCHE, merci de faire du contenu éducatif pour pas qu'on ait l'air de gros nerds à corriger les gens en personne.
On repartage, ça passe tout seul.
Ah je n'avais jamais entendu dire C4 pour le quatrième de couverture. En Belgique quand on dit C4 c'est généralement en référence au nom du formulaire de fin de contrat de travail qui permet de toucher le chômage.
En C2 et C3 , en tant que lecteur, je m'en fiche un peu. Donc qu'il y ait un terme qui désigne les deuxièmes et troisièmes de couverture pour l'imprimeur ok, mais pour le lecteur ça ne veut rien dire .
Non il ne faut pas confondre la couverture et les pages de gardes qui sont fait dans un papier different et qui sont collés à la couverture.
Tout est dans la nuance entre l’imprimeur (qui imprime) et le façonnier (qui coupe et colle)
Et le dos ça vient du fait que du temps où les livres étaient en peau d'animal (Vélin par ex), la peau avait une couleur différente au niveau du dos. Pour cacher la misère, on plaçait donc cette partie dans la pliure du livre, d'où le nom.
Il faut imaginer que le livre est un animal qui marche sur les plats de la couverture. Les pages sont à l'intérieur, comme le ventre d'un animal à quatre pattes. A partir de là, la queue, le dos et la tête deviennent évidents.
Quant au vélin, il servait à faire les pages des livres.
"Quant au vélin, il servait à faire les pages des livres." C'est ce que j'ai voulu dire : pour éviter que les pages aient des teintes différentes, on cachait la partie décolorée dans la pliure.
Quant au l'aspect animal, je pense que tu as trop regardé Harry Potter... 😆
Les pages de garde sont souvent arrachées sur les livres d'occasion. Pour différentes raisons. Dédicaces personnelles ou non. Mention Service de presse. Gribouillis.
Si tu grattes bien la couverture puis que tu la fais cuire au four avec des épices, ça fait un bacon vegan excellent. C'est quelqu'un de Twitter qui m'a dit ça.
Alors, oui. Mais attention, certains vieux bouquin sont en cuir. Donc pas vegan du tout du tout... Et alors si c'est pas du papier, mais du vélin, c'est encore pire.
Moi qui ai toujours tenté de faire le malin avec ma "deuxième de couverture". D'autant que ça fait un peu, comment appeler cette page .... osef page collé et basta.
Si tu dois l'expliquer un jour à des étudiants en graphisme (auxquels tu auras demandé d'ajouter des marges qui feront 1.5mm à tout casser dans le doc final rendu), tu pourras alors fièrement déclarer que tu approches du fond.
Comments
Enfin je bosse pas dans le milieu mais tous mes bouquins francophones sont dans un sens et mes bouquins anglophones dans l'autre.
Puis le contexte aide généralement à saisir l’intention quand même.
Si quelqu’un parle du résumé au dos d’un livre peu de chance qu’on se l’imagine sur pas la tranche.
C’est devenu le contraire de « ne pas faire long feu » dans l’usage.
Un livre ne dort jamais sur le dos.
Parce qu'on me corrige tout le temps à ce sujet. Quand quelqu'un a un accent, c'est qu'elle s'est trompée...
On repartage, ça passe tout seul.
On me demande de prendre en photo le dos d'un comics qu'on a mis en vente sur Vinted...
Les termes ont très probablement évolué avec le temps.
Tout est dans la nuance entre l’imprimeur (qui imprime) et le façonnier (qui coupe et colle)
Voilà, j'avais envie d'être pénible, c'est fait.
Quant au vélin, il servait à faire les pages des livres.
Quant au l'aspect animal, je pense que tu as trop regardé Harry Potter... 😆
Moi qui ai toujours tenté de faire le malin avec ma "deuxième de couverture". D'autant que ça fait un peu, comment appeler cette page .... osef page collé et basta.
Donc ce n'est pas si loin.
Il n’est jamais trop tard pour apprendre…
(Est-ce que ça s'appelle aussi la localisation en français?)