Déroulez. Tout pareil pour moi : j'étais d'accord sur le principe, et puis j'ai écouté des arguments de personnes qui sentaient qu'il y avait un problème, et j'ai changé d'avis.
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Ankou
Je vais dire un truc, j'étais pour le suicide assisté.
Je pensais que ça faisait partie de nos libertés fondamentales, comme l'IVG ou la contraception.
Et puis, l'opposition c'était les cathos, raison de plus pour être pour.
J'étais, donc, totalement en faveur d'une loi pour l'euthanasie.
Je pensais que ça faisait partie de nos libertés fondamentales, comme l'IVG ou la contraception.
Et puis, l'opposition c'était les cathos, raison de plus pour être pour.
J'étais, donc, totalement en faveur d'une loi pour l'euthanasie.
Comments
Dans le (1), l'acte est jugé au regard des intentions. C'est donc positif et on assume le risque de dérive.
Dans le (2), l'acte est jugé au regard des résultats.
Notre société est de + en + dans le (2) notamment, amha, car on ne peut mesurer le (1).
Mais les pressions économiques ou sociales fait de cette loi une incitation au suicide pour les malades précaires.
Mais c'est évidemment un vœu pieux qui n'est pas prêt de se réaliser dans la situation actuelle. Il n'y a qu'à voir la situation d'autres pays
Les soi-disant choix individuels éclairés mènent à un eugénisme libéral qui ne dit pas son nom.
C'est vrai, c'est tellement mieux de finir en legume en ayant ruiné ses proches.
Car c'est ce qui se passe aujourd'hui.
Le problème c'est le capitalisme pas le suicide assisté.
En fait, il y a des validistes handiphobes qui veulent décider à notre place et qui s'imaginent être de gauche.
Appliqué à une société mercantile, à plus forte raison capitaliste, il est en revanche évident que c'est extrêmement dangereux.