Ce qui est étonnant, c'est que beaucoup d'organisations ayant commis des abus ont recours à cette clause de confidentialité. Comme s'ils s'étaient donné le mot...
Il y a aux Etats Unis une réflexion déjà ancienne, sur ces non-disclosure agreements (NDA), spécialement lorsqu'il s'agit de violences dans l'église. Rien en France, à ma connaissance.
Certes, mais il ne faut pas oublier la différence de système judiciaire. Aux États-Unis on peut transiger en matière pénale, d'où les NDA. Ce n'est pas le cas en France.
Ce qui est assez abject, c'est le caractère transactionnel, donnant-donnant. Comme si les victimes devaient pas leur silence justifier des réparations.
D'où la nécessité d'une réflexion juridique sur ces clauses de confidentialité. Car il est compréhensible qu'une victime n'aura pas le courage ou la volonté de poursuivre la procédure jusqu'à son terme.
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