Pour les économistes dont l'unique horizon temporel est le délai de retour sur investissement qu'ils s'accordent, oui. Dommage que la nation soit dirigée par ce genre d'individu plutôt que des stratèges.
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Au vu de ce qui se fait aux Etats unis, on peut quand même être raisonnablement optimiste pour une prolongation des 900MW à 70 ans, voire 80 ans pour une bonne part d'entre eux.
Et là ça changerait complètement la structure de ce graphique.
Oui, mais ça ne fait que reculer le trou. Et si on se retrouve à devoir ré-apprendre encore une fois à construire un réacteur, ça va encore être la cata.
Ou dit autrement, je ne ne pense pas qu'on sera capable de construire aussi vite que l'effet falaise, donc besoin d'anticiper, et de surproduire.
17 ans entre le début de la construction de Civaux 2 et celui de Flamanville 3.
En effet seulement 8 ans depuis la divergence de Civaux mais les compétences au moment de la divergence de l'un et au début de la construction de l'autre ne relèvent pas vraiment des mêmes métiers.
Tout dépendra du niveau de consommation. Et la consommation est fonction du prix, du prix final (electron, transport, taxes)
Aujourd’hui la trajectoire de ce prix ne laisse malheureusement pas optimiste à propos d’une electrification massive.
C’est dommage de toujours se voir répondre cet argument, sur un ton un peu condescendant en plus.
L’économie n’est pas un gros mot, le maintien de compétences n’est pas un argument suffisant pour lancer des investissements publics. La question c’est le besoin
La vision stratégique et le long terme, ne sont pas non plus des gros mots. C'est ce qu'on est en droit d'attendre d'un état, de la hauteur de vue et la prise en compte du temps long.
C'est grâce à ce niveau de réflexion, que le plan Messmer a été la réussite dont on bénéficie encore aujourd'hui.
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Et là ça changerait complètement la structure de ce graphique.
Ou dit autrement, je ne ne pense pas qu'on sera capable de construire aussi vite que l'effet falaise, donc besoin d'anticiper, et de surproduire.
Et le sera avec une paire d’epr2
En effet seulement 8 ans depuis la divergence de Civaux mais les compétences au moment de la divergence de l'un et au début de la construction de l'autre ne relèvent pas vraiment des mêmes métiers.
Aujourd’hui la trajectoire de ce prix ne laisse malheureusement pas optimiste à propos d’une electrification massive.
L’économie n’est pas un gros mot, le maintien de compétences n’est pas un argument suffisant pour lancer des investissements publics. La question c’est le besoin
C'est grâce à ce niveau de réflexion, que le plan Messmer a été la réussite dont on bénéficie encore aujourd'hui.