Si vous vous posez encore la question «est-ce vraiment du fascisme?», vous ne démontrez pas votre sérieux, votre modération et votre souci de la nuance: vous signalez que vous êtes prêt·e à toutes les compromissions.
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Si, en parlant de Gaza, vous vous demandez encore «est-ce vraiment un génocide?», vous signalez à tous ceux et celles qui aujourd’hui sont dans la mire des fascistes qu’iels ne pourront pas compter sur votre aide le jour où les camps ouvriront chez vous.
Si vous racontez encore aujourd’hui que l’extrême-droite et «introuvable» et «une catégorie fantomatique», vous signalez que vous êtes Mathieu Bock-Côté. Il serait temps de sortir de votre garde-robe et montrer vos vraies couleurs, ce serait un beau geste pour la santé publique.
Selon ma définition, il y a une culture fasciste (version moderne étasunienne) derrière Trump, mais aussi surtout la dérive d'une plutocratie qui était déjà là. Sauf que... est-ce ce qui compte vraiment comment moi je nomme la chose? L'État de droit étasunien se révèle un château de cartes.
Autoritarisme, dictature, fascisme, oligarchie, plutocratie, etc. Les Historien-nes débattent toujours de comment définir le fascisme pour que le concept soit utile (n'est pas un synonyme de dictature). Ce n'est pas de la compromission. Appelez cela ce que vous voulez ... 1/2
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