Quand on commence un traitement antidépresseur, il faut fairetrès attention au risque suicidaire dans les premiers jours et premières semaines, surtout chez les moins de 25 ans. Les traitements antidépresseurs mettent du temps à agir, à stabiliser votre humeur et 1/ - ThreadSky

hugobaup.bsky.social • 10 days ago

Quand on commence un traitement antidépresseur, il faut fairetrès attention au risque suicidaire dans les premiers jours et premières semaines, surtout chez les moins de 25 ans. Les traitements antidépresseurs mettent du temps à agir, à stabiliser votre humeur et 1/

Comments

hugobaup.bsky.social•10 days ago

à chasser vos idées suicidaires. Ça prend plusieurs semaines. Par contre, au bout de quelques jours de traitements, vous pouvez déjà ressentir plus d’énergie, plus d’envie d’initier des choses, d’agir, comme un effet boostdes antidépresseurs. Comme un frein qu’on enlève. 2/

hugobaup.bsky.social•10 days ago

Cette période peut-être à risque chez certaines personnes car elles vont sortir de leur torpeur, du ralentissement, de l’immobilisme dans laquelle la dépression les a plongées, tout en ayant encore en parallèle une humeur triste et des idées suicidaires, 3/

hugobaup.bsky.social•10 days ago

ce qui peut entrainer des mises en danger et une plus grande impulsivité. J’essaie de toujours informer les personnes sur ce phénomène, et je leur dis de ne pas hésiter à me contacter rapidement si les idées suicidaires s’aggravent. On peut aussi contacter le 3114 ou 4/

hugobaup.bsky.social•10 days ago

le Samu centre 15. Gardez quand même à l’esprit que la balance bénéfice / risque reste très en faveur des antidépresseurs, que ces médicaments sauvent chaque jour des vies et empêchent beaucoup de gens de se suicider. 5/

hugobaup.bsky.social•10 days ago

Rappelez-vous aussi que les antidépresseurs ne sont pas les seuls traitements de la dépression : psychothérapie, sommeil de qualité, alimentation équilibrée, réduction des addictions, activité physique adaptée dans la mesure du possible, la prise en charge est globale ! 6/

hugobaup.bsky.social•10 days ago

Full vidéo sur insta et TikTok 7/

jml19.bsky.social•10 days ago

Cet effet suicidaire a été nié pendant très longtemps, dans le milieu médical. J'appelle cet effet le gouffre. C'est un état du cerveau que j'ai connu, mais que je ne peux pas encore expliquer. Vous vous trouvez dans un état où plus rien ne compte, il faut disparaitre qu'importe le moyen.

bassounov4.bsky.social•9 days ago

Le gouffre... c'est un mot fort parlant, en effet...

jml19.bsky.social•9 days ago

Le sentiment d'être dans un Gouffre, il peut y avoir saturation des récepteurs dopaminergiques. Les récepteurs dopaminergiques sont impliqués dans des processus neurologiques, motivation, plaisir, cognition, mémoire, l'apprentissage, la motricité fine, la modulation de la signalisation neurendocrine

jml19.bsky.social•10 days ago

Je crois qu'il ne faut pas confondre avec la survenue de pensées suicidaires. Les pensée suicidaires restent encore gérables. Le gouffre annule tout instinct de survie. Il met l'individu dans un état, qui semble correspondre à un processus naturel, indiquant la fin d'une espèce.

marie-fleur.bsky.social•9 days ago

J'aime beaucoup cette façon de l'exprimer. Ca répond à mon interrogation face aux conseils d'appeler à l'aide. Dans cet état-là, on n'appelle évidemment pas à l'aide, ça me paraît logique.

jml19.bsky.social•9 days ago

Je pense que lorsqu'on arrive au Gouffre, le cerveau semble ne plus être sensible aux Émotions. Ce qui donne comme résultat que l'instinct de survie n'existe plus, qu'il n'y a même plus de possibilité d'appeler à l'aide. Je crois que c'est différent de la pensée suicidaire qui est un appel à l'aide.

marie-fleur.bsky.social•9 days ago

Oui, c'est peut-être là que réside la différence.

pierrezep.bsky.social•9 days ago

J'ai bien plus que 25 ans, mais je me rappelle bien du démarrage stratosphérique des premiers jours sous Fluoxetine. Pas eu d'idées suicidaires, mais j'ai été encore plus mal qu'avant la prise du médicament...
Le doc m'avait dit de tenir bon. Et ça valait le coup !

gastonthedragon.bsky.social•10 days ago

J'ai une vraie question sur le risque dans le cas d'une maladie bipolaire qui n'aurait pas été repérée (et qui ne serait donc pas "juste" une dépression).

marie-fleur.bsky.social•9 days ago

Ma mère a été bipolaire toute sa vie, et ça a été repéré très tard (de nombreux psys successifs ont blâmé l'alcool sans chercher plus loin). Quand elle plongeait, ça finissait souvent en HP, où elle était sous surveillance au début du traitement.
(juste un témoignage, hein, je ne suis pas médecin)

gastonthedragon.bsky.social•9 days ago

J'ai perdu qqn très jeune de cette maladie. À l'époque on m'avait dit (mais mes souvenirs sont vieux) que ça avait été d'abord pris pour une dépression et que les AD avaient pu avoir un rôle dans la survenue des phases maniaques très violentes.

marie-fleur.bsky.social•9 days ago

Ah, je vois
Les traitements sont complexes, c'est vrai, et ont beaucoup évolué aussi. Avec un bon psy compétent, et des contrôles réguliers pour moduler le traitement rapidement si nécessaire, on peut maintenant avoir une vie normale. Sans ça, c'est dramatique

marie-fleur.bsky.social•9 days ago

Cela dit, je suis mauvais juge, j'aime autant le préciser tout de suite : Ma mère utilisait le suicide et les TS comme moyen de pression (sa mère faisait pareil), je suis convaincue qu'elle n'a jamais vraiment été tentée, mais elle jouait avec pour faire peur à ses proches

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