Pour éviter cela, autrefois, on a eu la bonne idée, au moment de la floraison des cerisiers, de faire marcher les gens sur ces digues pour les solidifier, pour compacter la terre, tout en leur permettant de s’amuser et d’admirer les fleurs.
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Il existe encore l’Omiyuki, organisé en avril le long de la rivière Kamanashi. Lors de cet événement, on transporte un sanctuaire portatif sur les digues, comme on le faisait au 16e siècle pour les renforcer.
Cette pratique, qui faisait partie des mesures de contrôle des inondations prises par Takeda Shingen dans cette région, est un bon exemple de sous-culture japonaise des catastrophes.
Aujourd'hui, quand on se promène sur les digues au printemps pendant la saison du hanami, c’est surtout pour contempler les fleurs de cerisiers. Et on a recours aux techniques du génie civil pour renforcer les digues.
Mais le fait de venir admirer les fleurs sur les digues est aussi l'occasion d'attirer l'attention des gens sur les cours d'eau, et de détecter certains éléments utiles pour prévenir les inondations (des fissures sur la digue, du bois flottant coincé entre les piles d'un pont...).
Pour finir, précisons que la résistance des digues peut être affectée par la présence des cerisiers, en particulier lorsqu'ils deviennent vieux (quelques dizaines d'années).
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