A force de lire tout et n'importe quoi, long message pour parler des brevets militaires des femmes, ceux passés en 1946 à Tours. @armee-air-espace.bsky.social @laurentalbaret.bsky.social
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Cinq à l'origine, le deuxième groupe de femmes a perdu Yvette Grollet-Briand en route (elle était enceinte). Elles sont donc quatre du deuxième groupe de femmes, passées d'abord par Châteauroux, parties à Tours, à l'école des moniteurs.
Ces quatre femmes ont été brevetées à Tours le 12 février 1946 : n°32938 Suzanne Melk ; n°32939 Elisabeth Boselli ; n°32940 Geneviève Lefèvre-Seillier ; n°32941 Anne-Marie Imbrecq. Ces brevets ont été passés sur Stampe SV4 et Nord 1001.
L’ordre correspond au classement à l'issue de la formation de monitrices. Car il s’agissait d’une formation de monitrices que le rappelait Roger Duval, qui commandait l’école (interview du général Duval, Service historique de la Défense). Formation sur Stampe SV4, Nord 1001, Dewoitine 520 et A24.
Elisabeth Boselli, seule femme à piloter le D.520 à Tours comme l’a prétendu Jean Gisclon, dans Icare ? Bien sûr que non. « Avec Suzanne Melk, nous avions piloté le Dewoitine 520 autrement plus difficile qu’un Mistral », a d’ailleurs dit Elisabeth Boselli dans son interview au SHD de Vincennes.
Avant le brevet, Elisabeth Boselli a fait 3 h 25 sur D.520 qu’elle ne pilotera plus après ; Suzanne Melk a fait, à la même date, 4 h 30 sur D.520 puis encore 4 h 35 à Tours jusqu’en juin : vol rasant, acrobatie et patrouille serrée. Des informations qu’on retrouve dans leurs carnets de vol.
« Mon insigne de pilote militaire m’a été remis par ma concierge qui l’avait reçu de deux gendarmes, dit Elisabeth Boselli dans l’interview au SHD. Vous voyez, Le baptême de notre promotion n’a pas été entouré de beaucoup d’éclat. Enfin, nous étions contentes d’avoir ce macaron de pilote. »
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