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Une revue fondée par de jeunes chercheurs et chercheuses en sciences humaines. Créé en 2009, le site est né de la volonté commune d’étudiant.e.s avancé.es et de jeunes chercheurs et chercheuses en philosophie de proposer un espace pour leurs publications.
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À travers l’analyse d’un célèbre paradoxe, celui de l’athée vertueux chez Pierre Bayle, nous en-tendons montrer de quelle manière et pourquoi l’athée a longtemps incarné la figure d’un « méchant homme ». Comment l’athée s’inscrit-il dans une histoire (1/2)

Son propos entend fonder la distinction entre « méchants » et « nouveaux méchants » afin d’expliquer pourquoi ces derniers peuvent sembler aimables aux spectateurs. Leur rôle dans le récit et la construction de leur caractère sont étudiés pour mettre au jour le rapport (1/2)

Les méchants seraient des personnages de contes contre lesquels les héros et héroïnes luttent et qu’ils parviennent à faire cesser de nuire.

Qu’ont le féminisme et la théorie critique de la race à voir avec la philosophie des sciences ? Qu’appelle-t-on épistémologie féministe et sociale ? Que défendent les épistémologues du positionnement ? En quoi l’inclusion des minorités au sein de la communauté (1/2)

Les articles ici présentés l'ont été à l'occasion d'une journée d'étude tenue le 13 octobre 2018 – 5 ans déjà ! – pour la parution française d'Emergence de Maurizio Ferraris, professeur de philosophie théorétique à l'Université de Turin et directeur du Centre (1/2)

Depuis la parution d’Émergence en 2018, Maurizio Ferraris a eu l’occasion de reprendre, d’infléchir ou d’amplifier d’amplifier certains thèmes de son nouveau-réalisme. Passage des individus à l’organisme, spécification technologique de l’émergence, transformation de l (1/3)

C'est avec une joie toute particulière que je saisis l'occasion qui m'est offerte par Pauline Nadrigny et Florian Forestier de m'exprimer sur le livre de Maurizio Ferraris Émergence . J'ai eu l'honneur et le plaisir d'accueillir la traduction de cette œuvre par Sabine Plaud dans la (1/2)

Le petit livre de Maurizio Ferraris, intitulé Émergence, est, comme toujours, très agréable à lire. Il expose une appréhension spéculative de la réalité. Mais elle va trop loin selon moi, en particulier, comme je voudrais le montrer dans les remarques qui suivent, à cause de (1/2)

L’émergence est pour Maurizio Ferraris l’opérateur pour comprendre de façon réaliste la variété des existants au sein d’un réel qui n’est pas constitué par notre esprit, mais par une sédimentation progressive de niveaux de complexité qui « s’enregistrent » dans le (1/5)

Refusant le modèle de la théorie comme celui du mythe, Émergence constitue une « narration », une suite de « récits », comme autant d’images d’un album relatant « sous forme approximative et à travers des exemples » l’histoire naturelle du monde.

L’article propose une critique du réalisme radical de M. Ferraris, présentée dans son Émergence. En particulier, il est montré comment l’accent mis sur l’ontologie ne lui permet pas de construire une épistémologie satisfaisante. Il est ensuite défendu qu’une (1/2)

« Accélération de l’histoire ». En 1984, la formule ouvrait les Lieux de Mémoires de Pierre Nora. Depuis, elle s’est très largement diffusée, et en l’inscrivant au commencement de son ouvrage, L’accélération de l’histoire, des Lumières à l’Anthropocène, (1/2)

Le livre de Laurent Vidal est le texte d’un historien qui parle de pouvoir et donc, forcément de philosophie. Le volume trace une histoire diachronique et transnationale de la vitesse en tant que mythe et dispositif de pouvoir de l’Occident. Dans ces pages, la lenteur se révèle (1/2)

Le philosophe peut-il prendre le Big Data au sérieux sans en déplorer les effets ? Peut-il considérer que celles-ci ouvrent la voie vers une autre façon de comprendre la connaissance, qui ne soit pas plus pauvre, mais plus exacte, et qui ne ferme pas non plus la porte à toute (1/2)

Dans Emergence comme dans le Manifeste du Nouveau Réalisme, Maurizio Ferraris défend la nécessité de ne pas accorder une importance philosophique de premier plan au langage : cela risquerait, selon lui, de reconduire l’idéalisme ou le constructivisme qu’il s’efforce de (1/2)

Dans Émergence, il est beaucoup question de champignons. Ce motif m’a frappée : peut-être parce que ma lecture s’est faite en automne, parce qu’ayant travaillé sur Cage, j’avais une certaine vigilance en la matière. Mais son apparition au détour de certaines pages de l (1/2)

Dans Le Pacte fédératif, Olivier Beaud perpétue son travail amorcé dans sa Théorie de la fédération (Puf, 2007), et développe une analyse systématique du moment constitutif de la fédération comme entité politique particulière, se démarquant à la fois de l’Etat Unitaire et (1/2)

Qu’ont en commun la Révolution haïtienne de 1791 et le mouvement ouvrier qui se déploie en Europe à partir des années 1830 ? Dans quelle mesure des discours théoriques, ceux de la tradition radicale noire d’un côté, et de la démocratie radicale de l’autre, sont parvenus à (1/3)

La traduction française de l’œuvre Terres Frontalières/La Frontera, est l’occasion de lire l’épistémologie de Gloria Anzaldúa à la lumière des concepts de l’épistémologie du positionnement dont elle fut l’une des premières contributrices.

Après un premier ouvrage académique consacré à Ernst Bloch et Hans Jonas[1], issu de sa thèse de doctorat, Avishag Zafrani propose avec Philosophie du souvenir un véritable essai philosophique.

L’ouvrage collectif Pesanteur et portance : une éthique de la gravité déploie le sens esthétique de la portance, concept formulé par Emmanuel de Saint-Aubert dans un article datant de 2016. Il donne à entendre différentes voix, de philosophes et d’artistes qui façonnent (1/2)

Dans La forme de la règle, David Zapero examine la philosophie kantienne de l’autonomie en interrogeant sa normativité. A la profusions de normes qui constituent et régulent la vie sociale, il faut opposer une norme proprement éthique, dont le contenu se confond avec la (1/3)

Le livre de Thomas Scanlon Pourquoi s’opposer à l’inégalité, publié en 2022 aux Éditions Agone, se présente comme une synthèse prudente de la réflexion politique du philosophe sur le rôle des inégalités au sein de la société américaine contemporaine, la nécessité (1/2)

Dans Philosophie libérale de la religion[1], Cécile Laborde commence par affirmer qu’il ne suffit de définir la laïcité pour lever le débat sur celle-ci, il faut encore la justifier dans sa mise en application. En effet, répondre que la laïcité est un principe de séparation ne (1/2)

Cet essai, Le discours philosophique, est donc à la fois un livre qui vient du passé, et un nouvel inédit de Foucault