bb27000.fr
Compte officiel de votre locomotive préférée.
Mannequin chez Hénaff.
Serial threader.
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Yes c'est bien ça
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Oui, changer de cabine fait perdre du temps.
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Merci
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Ca y ressemble mais je confirme pas.
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Oui, mais là on parle de Bif aussi. Un Racc, c'est souvent qu'une voie.
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Bref, vous avez appris deux nouveaux mots du langage cheminot, la BIF et le RACC.
Et aussi qu'a Mulhouse existe une voie du démon.
Fin du petit thread.
Bisoux (Nours)
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Quand tu arrives de Belfort, du roules à gauche, avec les signaux à gauche, et DANS LE RACC, ça s'inverse, les signaux passent à droite, car vers Strasbourg, on roule à droite !
Et l'inverse, DANS l'autre SENS !
Faut pas se gourrer.
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Et il y en a un a Mulhouse aussi.
SAUF QUE !!!! Celui là il est infernal !
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Et bien sur, y'en a un à Redon (je l'ai utilisé pas plus tard qu'hier 😄)
C'est celui de la photo du début.
J'ai pu aller de Rennes à Nantes sans passer par Redon.
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Il y a donc un RACC à Narbonne que j'ai pris très souvent avec mes trains de fret.
On peut aller de Toulouse à Perpignan sans passer par Narbonne. Et inversement.
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On a donc inventé le RACCORDEMENT (nous on dit RACC, ou RACCO) .
C'est un petit bout de voie unique, courbe, et proche de la BIF.
On rajoute deux aiguillages pour tous les cas de figures.
Nota :On peut prendre le RACC dans les deux sens !
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Sauf que c'est bien beau une BIF, mais si je viens de Champignac, et que je veux aller du coté de Metabrouteur, ben on doit aller faire demi-tour à Petzouille les Oies.
C'est galère car ça impose des manœuvres, et de perdre du temps.
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Ici celle de Mulhouse qui permet d'aller à Strasbourg (vers le Nord) ou Belfort (vers l'Ouest).
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Ici à Redon (Bretagne), en partant de la gare de Redon, on peut aller à Rennes coté Nord, et Nantes coté Sud.
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Des BIF, on a en a un paquet en France.
Certaines voient passer pas mal de trafic et son connu de pas mal de cheminots.
Ici au sud de Narbonne, on à la BIF qui va à Toulouse dans un sens, et Perpignan dans l'autre.
(cliquez sur les images pour bien voir)
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Pour cela, on construit deux nouvelles voies ferrées.
Le lieu où les voies principales se séparent s'appelle une BIFURCATION.
Nous on dit simplement "BIF".
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Commençons par un cas simple, deux gares reliées par une double voies.
La compagnie décide de créer une nouvelle voie vers Champignac, plus au sud.
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Yes , faut que je le remette ici
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Je n’ai pas la fin de l’histoire, elle reste à écrire.
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Les bunkers étaient très standardisés aussi.
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Yes
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Merci de l'invitation
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Ici je ne fais que des threads.
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150 Ty non?
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Fasse que le temps n'oublie pas cette machine qui porte tant en elle.
Thread off.
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Il y a tellement d'histoires dans cette Histoire que je ne peux tout vous raconter ici.
Sous Paris, une locomotive dort.
La rencontrer, rencontrer l'homme qui l'a fait voyager, à été un de mes plus beau souvenir de cheminot. 🥰
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Vous pourrez retrouver une partie de son histoire dès demain dans le journal Le Monde.
J'ai vue la locomotive avec la journaliste Sophie Fay.
Je vous mettrais le lien dès que l'article est disponible
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La locomotive est donc emmurée dans ce bâtiment.
L'histoire n'est donc pas fini mais nul en connait l'épilogue.
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Rajoutons à cela que le bâtiment n'est pas en super état (le béton s'effrite) fait que la locomotive est de moins en moins visible pour le publique.
Elle dort donc dans son écrin.
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Et la locomotive ne peut plus sortir.
Une route en légère pente bloque la porte par laquelle elle est rentrée.
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Sauf que, sauf que, pression urbaine oblige, les quartiers se transforment.
Des immeubles d'habitations et des bureaux poussent comme des champignons sur les anciens triages.
Et petit à petit, les voies ferrées disparaissent, des routes les remplacent.
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Il est depuis devenu un lieux pour ateliers d'artistes à partir des années 80.
C'est dans ce cadre qu'il accueille la locomotive.
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17.000 M3 de volume total, des portes isolantes, et des trains qui peuvent rentrées dedans.
Un monstre de béton pour nourrir les Parisiens.
Il servira jusqu'à la création de Rungis en 1969.
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Revenons sur ce bâtiment, les FRIGOS.
En 1921, la compagnie Paris Orléans construit d'immenses frigos dans un unique bâtiment. Les progrès technique permettent d'acheminer, via des wagons frigorifiques, des denrées autrefois périssables.
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Pour rentrer dans les anciens frigos, il faut même couper un bout de la cheminée.
Une fois rentrée, elle deviendra une œuvre à part entière.
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Mais il manque 70 mètres de voies.
Que cela ne tienne, des Chibanis (Nom donné aux cheminots originaire du Maghreb) posent une voie éphémère.
Des rails, des traverses posées à même le sol. Au centimètre près.
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La machine arrive enfin à Paris.
Le 19 juin.
Il lui faut rejoindre son lieu d'exposition, dans des anciens frigos de Paris, dans les faisceaux de Fret d'Austerlitz, au sud du 13 -ème arrondissement.
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Avant de pénétrer en France, des agents des ateliers allemands de Darmstadt se mettent à disposition, gratuitement, pour réparer les bielles endommagées.
Ils y travailleront toute la nuit.
La solidarité cheminote n’a pas de frontière.
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Elle continuera avec les bielles rangées dans le tender, et tracté par une autre locomotive à travers toute l’Allemagne.
Un voyage épique.
13 jours d'épreuves.
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Nul ne saura trop ses motivations réelles.
La machine se fit démonter les bielles par une équipe allemande à la frontière entre l'ex Allemagne de l'Est et l'Allemagne de l'Ouest, à Bebra.
Le tout en moins de 20 minutes. Un record.
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La traversée de la Pologne commence non sans mal.
Un des employé Polonais sabote les bielles en mettant du sable dans les paliers de graissage.
Celui-ci est revenu spécialement des USA où il était en discussions avec Spielberg pour le film "La liste de Schindler"
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Il faut maintenant traverser 3 pays, 2000 km.
Une paille.
La machine TY-2 993 aura elle aussi les roues peintes en blanc. (on le voit ici sur cette photo).
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Après mille péripéties administratives, les Polonais acceptent d’en offrir une à la ville de Paris.
Ca sera la TY-2 numéro 993
Elle partira le 6 juin 1994 le dépôt de Chabowka. Là bas, des cheminots Polonais la remettent en état.
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JM Frouin à l'idée de peindre les roues des locomotives abandonnées d’une peinture fluorescente car ces roues expriment le mouvement de la machine.
Puis lui vient l'idée de trouver une TY-2 encore en état de rouler pour la ramener à Paris.
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A l’époque, à la fin des années 80, la parole se libère à peine sur les crimes commis dans les camps nazi.
La locomotive allemande symbolise cette marche vers l’extermination de masse.
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Jean Michel Frouin se met en quête, en Pologne, d’un cimetière de ces locomotives.
Il le retrouve par un hasard extraordinaire, et il se met à peindre sur les machines abandonnées.
Petit à petit germe en lui l’idée d’en ramener une en France.
Le projet TY-2 commence là.
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A la fin de la guerre, les machines survivantes sont éparpillées en Europe au titre de dommage de guerre.
En Pologne, elle se renomme "Serie TY-2", retenez bien ce nom.