La menace de l'exil a longtemps été l'argument massue pour contrer les projets d'équité fiscale
Mais grâce aux progrès réalisés récemment en matière de coopération fiscale internationale, cette menace est devenue aujourd'hui d'une grande faiblesse
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Mais grâce aux progrès réalisés récemment en matière de coopération fiscale internationale, cette menace est devenue aujourd'hui d'une grande faiblesse
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Comments
Pas surprise...
Je ne suis pas sûr que beaucoup de milliardaires en aient envie, même en contrepartie d'une fiscalité moins lourde.
Déjà, la saisie des avoirs situés en France. La saisie des avoirs situés dans des pays qui ont des conventions de recouvrements des dettes avec la France.
Au final, ça recouvre une bonne partie du globe.
Il part entièrement du principe que partir n'a pas de conséquences socialement et financièrement néfastes (entre riches). Car les riches, c'est pas des bisounours, c'est des gens qui ont fait des coup de p* à des gens de leur propre status pour arriver là.
Tu votes pas, tu esquives les impôts ? T'es pas Français. Et tes produits ne sont pas "made in France", en passant.
- les grosses fortunes arrivent très bien à dissimuler leur fortune
- il n'y a pas de volonté politique pour les taxer.
Et le deuxième point explique pourquoi le premier existe.
Mais si on a des milliards il y a toute une panoplie d'outils, des compagnies offshore, des trusts,... Ça leur coûte quelques millions, mais un million c'est 0,1% d'un milliard...
On ne peut pas cacher LVMH, on ne peut pas cacher, Bouygues construction, on ne peut pas Vivendi...
En tout cas pas aux yeux d'un service fiscal qui se donnerait pour mission de regarder
On ne peut pas plus cacher quelque chose qui vaut des milliards qu'on ne peut cacher un cachalot dans un bocal à poisson rouge. Le volume ne le permet pas.