Profile avatar
antigoneisqueen.bsky.social
cette meuf relou qui pense que 98% des choses aimées par les autres (et elle-même) sont de droite
1,240 posts 1,723 followers 304 following
Regular Contributor
Active Commenter

BloodSisters: Leather, Dykes, and Sadomasochism de Michelle Handelman est un incroyable documentaire qui plonge avec crudité dans la communauté lesbienne leather dans les années 90. Par son sujet, il réfléchit sur l'identification en temps que lesbienne de manière général comme un acte politique.

De retour dans cette saison où je me rends compte que j'ai que des robes à mettre et que je veux pas en porter parce que je sais pas moi

Anhell69 de Theo Montoya est un film cimetière et ainsi l'un des plus tristes que j'ai pu voir. Très vite on craint que chaque personne qui apparaît à l'écran, avec ses mains vernies, ses attirances, ses vêtements, ses bijoux et ses tatouages est peut-être déjà morte à l'heure où on la rencontre.

Les personnages de expédition 33 sont tellement designés selon les plus grands standards de beautés que ça fait que le jeu a immédiatement une esthétique datée je trouve. Tous ces personnages taille 34 grands yeux bleus beaux cheveux soyeux on est en 2003 ou quoi

Je pense que les artistes qui boycottent pas les festivals tenus par des milliardaires et programmant des agresseurs devraient essayer de saboter un peu le festoche de l'intérieur au lieu de se complaire dans des grandes justifications. Là bim bam boum tu coupes des câbles, inspiration Cannes 2025

Vous savez que moi dès que j'imagine la société idéale j'imagine que genre par rue ou immeuble on se fait à manger les uns pour les autres, on met tout en commun, on se relaie avec des planning établis et on arrête de rendre si individuelle la cuisine.

Mdr @poncefleur.bsky.social qui partage des vidéos sur Adorno à ces milliers de viewers ça c'est du très bon taff d'influence

Avec le mélange 2D et 3D, avec des design horrifiques jouant dans la vallée de l'étrange, avec l'introduction de l'animal comme nouveau point de questionnement, Ghost in the Shell 2: Innocence de Mamoru Oshii poursuit ses réflexions sans réponse ni but mais très belles sur l'Humain et sa création.

Après avoir procrastiné ça pendant des mois j'ai enfin pris une décision pour les vacances d'été. Et ça va inclure 5 jours à Montpellier donc si des gens ont des adresses vegan là bas je prends

🏳️‍🌈 Je profite de ce premier jour du mois des fiertés pour vous partager un nouvel article que je viens de publier sur les représentions aro-ace dans le cinéma japonais, et plus particulièrement dans le film I Am What I Am. On nous oublie souvent en bout de sigle LGBTQIA+ mais on existe pour de vrai !

Nous, les habitants de Gaza, sommes en train de sortir de l’histoire en temps réel La chronique de Nour Elassy @mediapart.fr www.mediapart.fr/journal/inte...

Sans son épilogue, The Phoenician Scheme de Wes Anderson avait tout pour être l'un des films les plus cynique, cruel et noirâtre de son auteur. Hélas, il dissout sa critique du capitalisme mortifère, du colonialisme occidental dans une histoire de rédemption et réconciliation. Tout serait ironique ?

Unpopular opinion visiblement : j'aime pas le foot mais j'aime la joie bruyante dans les rues

Une fois qu'un a passé la première analyse autour du pastiche de l'histoire du cinéma, Résurrection de Bi Gan continue de prendre de la profondeur. Chaque segment déjà est un lieu où il invente sa propre mise en scène, dépassant la simple imitation. Mais ce film n'est pas à mon sens qu'un hommage.

Un petit partage de mon dernier dessin. J'ai pas plus de commentaires à faire il parle pour lui même je pense

Très beau La Petite Dernière de Hafsia Herzi. Le film est émouvant dans le parcours de son héroïne, sans jamais céder à du mélo malvenu. Mais il est surtout réussi dans son Paris de nuit, dans ces errances, ces amours et solitudes, dans ses lieux à fréquenter et dans sa diversité de femmes à aimer.

Tombée dans le rabbit hole des collectifs de cinéma marxistes, antifascistes et guérilleurs en Amérique du Sud. Top tier de mes obsessions cinématographiques

Sachez que je me sens désormais investie de la mission divine de mettre en avant l'œuvre de Jorges Sanjinés et je suis prête à m'allier à n'importe quel distributeur qui voudrait restaurer son œuvre.

Rejouant le massacre des mineurs grévistes en Bolivie, Le Courage du Peuple de Jorge Sanjinés est un film au procédé intéressant, au propos révolutionnaire. Les acteurs sont les survivants de la tuerie et ils rejouent l'avant, donc tous leurs combats afin qu'ils ne soient jamais oubliés.

Touchée par la mort de Marcel Ophüls dont je n'ai pourtant vu qu'un seul film mais un grand film : A Sense of Loss sur la colonisation anglaise en Irlande du Nord. C'est un cinéaste qui dénonçait le fascisme là où les gens refusaient de le voir, le genre d'œil précieux dont le cinéma a besoin.

Punaise la guerre des restos dans top chef que je rattrape là, dans les groupes de mecs y'en a qui veulent faire un truc en mode mafieux et les autres en mode chasse mais je suis vraiment pas sûre qu'on ait besoin des hommes dans cette société hein

Jeunes Mères des Dardenne oscille entre très belles scènes de tendresse, répliques pertinentes sur la classe sociale, sur la responsabilité... et séquences poussives, montage cruel, dialogues sur-écrits. Il en sort un film inégal qui parvient quand même à faire passer son propos sur la solidarité.