benjamineweill.bsky.social
Autrice, philosophe de formation, intervenante dans le champ social et médicosocial (notamment en protection de l'enfance) et activiste HipHop
Dernier ouvrage dispo ici : https://www.payot-rivages.fr/payot/livre/qui-profite-le-sale-9782228932950
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Exactement oui đ
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sur laquelle un compte qui a pop up de nulle part a fait un thread pour la traiter de folle (stratégie qu'on connait bien par ailleurs). Restons concentré.e.s hein.
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de véritable remise en question. Bref, encore une fois, y a rien qui va et la parole des victimes est balayée, dénaturée et totalement dévoyée. J'en profite d'ailleurs pour rappeler que ce sont trois femmes anonymes pour le moment qui portent ces accusations et non une femme
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n'entendre que sa parole qui serait, elle, censée (quand celle des accusatrices ne le seraient donc forcément pas). On est en plein DARVO là encore, mais subtil. Sans parler de la référence à ses relations antérieures qui seraient donc assez toxiques apparement sans un seul mot
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soi, ses intentions, ses relations, sa maniĂšre d'ĂȘtre est une maniĂšre de faire oublier les victimes supposĂ©es et de garder l'attention sur soi en mode narcissique. Il y a lĂ dessous une vĂ©ritable stratĂ©gie pour rendre la parole de l'autre illĂ©gitime en amenant l'auditeur Ă
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Enfin, comme Ă chaque fois, nous sommes face Ă une dĂ©claration de bonne foi et d'ĂȘtre un mec super. Le tout Ă la premiĂšre personne sans aucun mot pour les victimes prĂ©sumĂ©es. pour un mec qui se dit alliĂ© et conscient de la cause, c'est assez fort de cafĂ©. Cette focalisation sur
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L'intention est d'ailleurs une circonstance atténuante d'un point de vue juridique et non une "excuse". A ce titre, elle ne peut rentrer en ligne de compte en la matiÚre, c'est la matérialité des faits qui est censée compter et non l'intention ou non d'un tel ou une telle.
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sexuellement, ce qui est aussi le propre de l'Ă©ducation genrĂ©e fĂ©minine. donc l'absence de non, ne signifie pas forcĂ©ment oui. D'oĂč l'importance de la contextualisation dans ces situations et surtout d'entendre que l'intention ni de l'un ni de l'autre ne vaut pour acquise.
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c'est qu'il n'est que rarement libre et éclairé comme on dit. Beaucoup de "oui" sont en fait une façon de céder à la pression, de ne pas dire non pour ne pas froisser (ce qu'on apprend aux femmes dÚs trÚs jeune), à se conformer aux attentes de l'autre, à ne pas savoir ce qu'on veut vraiment
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Ce qui confirme bien que c'est un redflag justement đ
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Oui, on est d'accord.
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Courage et soutien Stéphanie.
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Oui la précision est audible.
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Oui je comprends bien cette surprise lĂ
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Et oui đđŒ
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pour ne faire qu'un, un des deux termes doit taire ses aspirations et envies et comme sociétalement, c'est la perception masculine qui prime, c'est souvent sur leurs désidératas que se fonde la relation. La violence patriarcale y est donc inhérente.
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Une relation toxique est une relation qui ne respecte pas lâĂ©galitĂ© dans le couple, oĂč il sâagit de ne faire quâun, ce qui est toujours dangereux surtout que dans une sociĂ©tĂ© patriarcale oĂč le "1" : câest lâhomme (cf vos numĂ©ros de sĂ©cu). Dans les relations toxiques,
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La relation toxique (comme l'emprise d'ailleurs) est soutenue par le systĂšme patriarcale qui nous amĂšne Ă croire que la jalousie est une preuve dâamour par exemple ou que tout savoir de l'autre est une bonne chose en amour. Cela ne fait que justifier les faits de violence en rĂ©alitĂ©.
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n'est jamais mise en avant. Or, si l'un.e des deux n'est pas toxique, Ă savoir dans une relation amoureuse passionnelle et non consciente d'ĂȘtre deux individus Ă©pars et non un tout) alors c'est une relation d'emprise et non toxique oĂč l'un des termes prend le dessus sur l'autre.
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si elle ment effectivement, va mal à minima. Donc l'attaquer devient alors une forme d'acharnement sous couvert de se laver de tout soupçon. Chelou non ? Agir violemment vis à vis d'une personne pour signifier qu'on est pas violent...