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christelle-t.bsky.social
She/Her Étudiante en Psychologie (L3), avec un intérêt particulier pour la lutte contre les VSS et Discriminations. Engagée pour la qualité de vie et d'étude des étudiant·es. Curieuse de SHS, d'écologie, de (géo)politique. Rôliste et gameuse.
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Il peut contribuer, pour donner un exemple concret parmi d'autres, à la féminisation de certaines professions en aidant les jeunes filles et femmes à se représenter dans celles-ci.
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Avec un peu de recherche j'ai pu trouver la bibliographie suivante autour de ce sujet : osf.io/vfdme?view_o... . Sans que ce soit une panacée, on peut donc dire qu'il y a matière à prendre le sujet du langage inclusif au sérieux.
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Ce biais peut être corrigé, à des degrés divers, selon la stratégie inclusive employée (e.g. Spinelli, Chevrot, Varnet, 2023 ; doi.org/10.3389/fpsy... ).
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...un biais de représentation mentale qui va au delà de celui simplement créé par les stéréotype (e.g. Richy et Burnett, 2021 ; doi.org/10.4000/glad...
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Les scientifiques se sont saisis de la question du langage inclusif depuis quelques années déjà, on a notamment un certain nombre d'études en psycholinguistique à ce sujet. Un de leurs résultats, c'est de montrer que l'usage grammatical lié aux genre peut conduire à...
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Il y a donc certainement encore du travail à faire (en recherche, pédagogie, sensibilisation...) pour que le développement de cette pratique de la langue se fasse plus sereinement - c'est cependant une perspective qui me semble plus raisonnable qu'un rejet catégoriel de l'écriture inclusive.
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Ceci étant dit, l'intérêt d'améliorer l'inclusivité sur un axe (le genre) si on perd en inclusivité sur d'autres axes - que ce soit vis-à-vis des personnes allophones, des personnes avec un trouble de l'apprentissage, etc - est limité.
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Par ailleurs, une certaine connaissance de l'écriture inclusive est de plus en plus utile (voire requise) pour naviguer avec aise dans des milieux académiques ou certains milieux privés où, dans une dynamique de lutte contre les inégalités, son usage progresse.
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D'autant plus que celle-ci peut s'effectuer par le biais de la double flexion ("étudiants et étudiantes") ou de l'usage de mots épicènes ("la communauté étudiante") dont l'acquisition me semble (de mon point de vue naïf, en tant que non pro du domaine) plus aisée pour des personnes allophones.
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...il apparaît clairement que la question du genre dans la grammaire est une grande galère pour la plupart. Je ne suis pas certaine que cela signifie, pour autant, qu'il faille abandonner toute ambition concernant l'amélioration de l'inclusivité dans la langue écrite comme orale.
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Il est pertinent de faire remarquer que "s'y habituer" n'est pas nécessairement un processus évident pour tout le monde. Je ne suis pas prof de FLE, mais j'ai des contacts réguliers avec des étudiant·es allophones. Lors de ceux-ci...
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Merci beaucoup pour ce thread. Pour ce que ça vaut, je le trouve très instructif en tant qu'étudiante en France métropolitaine, n'ayant pas accès à ce genre de perspectives au sein de mon entourage (ni bien évidemment des médias locaux). J'espère qu'il pourra trouver l'écho mérité.
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Qu'elle soit entre autre ministre déléguée à la lutte contre les discriminations est, pour le dire poliment, une sacrée ironie.
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Malheureusement aucune surprise venant d'Aurore Bergé qui ne rate jamais une occasion pour s'attaquer aux minorités les plus vulnérables. Son militantisme anti-trans par exemple ne date pas d'hier.
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Tant que l'on n'aura pas écarté la psychanalyse de nos formations et de nos pratiques pro, on risque d'entendre encore parler "d'hystérie" pour un bon bout de temps. Et bien sûr, au delà de ça, vrai travail à faire de déconstruction des logiques sexistes/LGBTphobes et autres dans les sciences.
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ou dans le domaine de la protection de l'enfance ou de l'expertise judiciaire, la psychanalyse est très ancrée et se défend férocement... avec les résultats que l'on peut imaginer.
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Elle date un peu mais je doute que les orientations aient beaucoup changé depuis. Et si c'est déjà vrai au niveau de la formation de base, c'est aussi vrai au niveau des champs professionnels : qu'on soit dans le médical (infirmier·ères, psychiatres, ...)
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La plupart sont soit 100% psychanalytiques soit dites "intégratives", c'est-à-dire qu'elles présentent au même niveau des apports scientifiques et une pratique clinique psychanalytique. J'ai pu par exemple trouver la liste suivante à ce sujet : www.osetonlib.com/liste-fac-de... .
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Il y a malheureusement un problème général en France avec la présence de la psychanalyse (qui ne se retrouve pas tellement ailleurs en Europe à ma connaissance). Même dans les filières psycho, celles à orientation uniquement scientifique sont une minorité.
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Ce serait bien que le rapprochement soit fait, je suis d'accord. Ces attaques chez nous sont aussi ce qui affaiblit la recherche, la science et son enseignement et rendent plus probable la réalisation d'un désastre semblable à ce qui se passe là-bas.