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littérature, danse et conscience politique
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Le Monde, toujours remarquable dans sa science des titres lâches : surtout ne pas froisser les pouvoirs en place, le maximum critique est de "s'interroger"...
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Merci !
Je balance entre blog de libraire et blog d'écrivain dilettante...
Et entre écrire malgré tout et ne pas se sentir en état d'écrire quoi que ce soit (mood Blanche Gardin)...
Entre indécence vu le contexte et résistance décalée.
Entre art caduc et littérature essentielle.
Bref, on continue...
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C'est dingue, il dit littéralement qu'un "amalgame" porterait tort au racisme. Il dit littéralement que le racisme est une valeur à protéger.
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Non mais l'indécence du terme...
"Sprint"...
Le fameux esprit Libé, des titres décalés, on disrupte...
Ça sent le journaliste qui n'en a rien à foutre de ce qu'il relate, voire qui préférerait piger sur Roland Garros.
Vision cool d'un génocide, matons le rallye...
A vos marques, prêts, annexez !
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Rendons au nazi vulgairement cultivé ce qui fait s'esclaffer les nazis grossiers, cette phrase approximativement traduite se trouve dans une pièce du dramaturge Hans Joest dont la première eut lieu en avril 1933.
Le 10 mai Goebbels organisa un autodafé spectaculaire, les universités y participèrent.
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Aussi :
"Ma mère était de cette génération qui avait manqué et qui était de fait soucieuse que ceux qu'elle aime ne manquent pas. Chaque fois qu'elle me voyait, elle trouvait que j'avais maigri, elle me répétait sans cesse Il faut manger, tu es sûr que tu manges assez ?"
Fabrice Caro (Fort Alamo)
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Aussi :
Jean Hegland (in Dans la forêt)
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Et :
"Ça se faisait beaucoup, à l’époque. Parfois, à la mort de quelqu’un, les gens regrettaient de ne pas avoir de photo pour se souvenir de cette personne, et on faisait vite venir un photographe avant l’enterrement."
Miriam Toews (Ce que combattre veut dire)
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Aussi :
"Les photos rendent leur sujet muet. C’est un peu comme si, au moment de la prise, le diaphragme avalait, en même temps que la portion de lumière, tous les décibels de l’ambiance. Silhouettes et paysages restent alors à jamais enfermés dans un vide sonore."
Paco Cerdà (Le pion)
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"En interdisant de nommer et de condamner ce que nous avons sous les yeux, en imputant la « haine » non à celles et ceux qui commettent un génocide, mais à celles et ceux qui le dénoncent, la défense jusqu’au-boutiste d’Israël accélère l’orwellisation de notre monde."
(10/10)
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"Le meurtre d’Aboubakar Cissé donne lieu aux mêmes esquives, aux mêmes contorsions politiques et médiatiques que celles observées depuis un an et demi au sujet des horreurs sans limite infligées aux Palestinien·nes. Ce sont les mêmes signaux de complaisance (...)."
(9/10)
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"Il existe des musulman·es – ou des chrétien·nes, ou des juif·ves – pratiquant·es qui sont ouvert·es et progressistes, et aussi peu sexistes qu’on peut l’être dans cette société. De même, il existe des athées qui sont violemment misogynes et oppressifs."
(8/10)
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"Il n’existe aucune formule magique qui permet de transformer du racisme en féminisme. Il est indigne de prendre pour argent comptant un « féminisme » qui n’est qu’un prétexte. C’est du fémonationalisme (...)."
(7/10)
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"Le risque est grand de ne même plus voir l’islamophobie (sauf si on la subit, évidemment...), parce qu’on en est soi-même imprégné·e, si peu que ce soit – ce qui, franchement, ne serait pas étonnant, vu l’intensité et l’ancienneté du matraquage."
(6/10)
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"Il faut être complètement pervers·e pour voir de l’antisémitisme dans la défense [à gauche] du droit des Palestinien·nes à vivre. Le projet antisémite, c’est l’extrême droite qui le porte, même si elle tente aujourd’hui de le dissimuler par stratégie."
(5/10)
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"L’islamophobie est le fer de lance du processus de fascisation. C’est elle qui est institutionnalisée, accréditée, naturalisée par l’écrasante majorité de la classe politique et par une bonne partie des médias, où règne un racisme tantôt policé, tantôt virulent (...)."
(4/10)
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"Pour mieux asseoir sa prétendue légitimité, pour mieux se présenter comme un recours fiable, rationnel et pondéré (...), le camp réactionnaire invoque à tout-va la « nuance », présentée comme une « issue heureuse et morale » au militantisme, observe @johanfaerber.bsky.social"
(3/10)
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"L’étiquette fourre-tout du « wokisme » permet de jeter l’opprobre sur tout ce qui pourrait questionner un tant soit peu l’ordre dominant [alors que] les militant·es cherchent à instaurer un espace réellement démocratique, à défendre les intérêts du plus grand nombre."
(2/10)
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"L’extrême-droite, ce sont aussi toute l’atmosphère politique et les discours insidieux qui contribuent à son hégémonie, y compris dans des cercles qui s’en imaginent très éloignés, voire qui se vivent comme ses opposants."
(1/10)
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C'est surtout s'informer sur les auteurs du livre, le réseau d'affinités politiques au sein duquel ils se positionnent et les intérêts qui les motivent... qu'il s'agirait de faire au préalable.
Sinon on est juste l'idiot utile d'une propagande.
[Et "de ce que (...) dont" ?!! Prof de lettres ???]
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Aussi :
"Ça le stupéfie, de penser que regardant la photo, il se voit tel qu'il est. À la façon des autres, de tous les autres. Avec son vrai visage. (...) La photo, ça ne ment pas. Elle montre l'invisible, ce que tes yeux seuls ne peuvent pas voir."
Valentine Goby (la fille surexposée)
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Invoquer une "très chère amie musulmane" en gage de non-racisme, comme tous les racistes...
Le racisme de cette dame lui fait préférer Retailleau à la gauche LFI.
C'est le racisme de ces représentants de la gauche PC ou PS qui torpille l'union de la gauche et maintient la droite au pouvoir.
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Elle avance la notion de "colonialité du pouvoir", pour évoquer un racisme systémique et disséminé dans la société : "Il faut analyser le rôle de l'État (...) mais aussi considérer le rôle important que jouent certains médias dans la normalisation politique de l'idéologie islamophobe."
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"J'ai cru l'océan infini et invulnérable. J'avais tort. Les eaux se réchauffent. Les gros poissons disparaissent. Les plastiques, les métaux, les toxiques s'accumulent et se transmettent d'un bout à l'autre de la chaîne alimentaire. (...)
L'océan va mourir."
Richard Powers (in Un jeu sans fin)