nicovanderb.bsky.social
Directeur général de Saper Vedere. Appréhender les matières sociétales en développant des innovations. Aider nos clients dans leurs problématiques. #crise #desinformation #influence
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Le souci c’est que certaines sphères ( crypto, gaming, sport, foot) ont plein de public sont noyées dans des audiences internationales. Ceux-ci on rate. Quoiqu’il arrive.
Cela dit, franchement ça doit être encore peanuts.
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Si on voulait juste évaluer la « bulle » belge, quelques lignes de code avec du clustering permettrait d’évaluer pour les personnes connectées aux autres de Belgique. Par contre, d’expérience (Twitter) ça n’est pas la totalité du réseau du tout (10-15 % à tout casser)
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Enfin, le système des listes collectives sur Twitter (X). Perso, il y a eu une erreur sur mon compte ou j’ai analysé des hashtags d’ED en publiant des contenus en utilisant le hashtag. Ce sont des personnes qui ont alarmé là-dessus, mais il y a plein de personnes « bannies » sans raison.
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C’était hyper clé dans les années 2010-2017 : si les gens ne votent pas FN / RN , c’est parce qu’ils ne nous connaissent pas, ils ne savent pas qu’on est autant, etc. D’où la stratégie d’occupation du web dans les commentaires de sites web, dans les TT, etc.
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Déploiement opérationnel : sur le terrain, ils sont soit sans audience, soit en consanguinité totale. Ils savent donc très clairement qu’ils doivent établir des tunnels vers leurs sphères d’échanges depuis des audiences non conquises. Le blocage fait chier.
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Philosophie générale : Postulat d’ED né du sentiment de non-accès aux médias. (cordon sanitaire)
Avec les réseaux sociaux, il y a eu l’illusion que les médias étaient accessibles.
Les blocages ont été considérés comme une perpétuation du système (personnes medias inaccessibles malgré illusion)
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Sur le cas spécifique de la Belgique, on n’a pas le luxe malheureusement. Petit pays, double langue. Impact déjà très relatif au moment du « fame » de Twitter.
Je parle toujours sur un prisme entreprise, sociétal et politique par contre. Jamais autrement.
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Ensuite sur les audiences, comme décrit récemment :
- bcp de chercheurs
- bcp de journalistes de gauche
- trop peu de politiques quel que soit le bord.
Pas encore les ingrédients pour être certain que ça va prendre mais pas mal.
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J’ai eu des publications sans connaître du tout l’impact que pourrait avoir. Je pense à des screenshots de mails ou autres. Et aujourd’hui en ayant 60 employés, je vois l’impact d’une parole d’autorité avec larges audiences sur quelqu’un qui le découvre. Vraiment. Vu que je le ferais jamais ajd
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D’une part, je confirme le postulat de base à savoir que les usages sociologiques de Twitter de 2010 n’avait rien de vertueux ou de « bien ». (Voire de mal aussi) Perso ayant eu 20 ans à l’époque, en ayant un peu de bouteille maintenant, je m’estimais pas animé d’un esprit méchant. Pour autant
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Surtout, le Twitter de 2010, ca snipait dans tous les sens. C’était une autre forme de toxicité. Ca m’est arrivé aussi à l’époque.
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Il faut dépasser le fait que des gens de X arrive sur la plateforme pour se dire qu’un jeune n’ayant jamais eu X s’inscrit. Et que toute son expérience sera impactée par le fait qu’il ait dur à suivre les bonnes personnes.
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Je parlais pour les profils. Un réseau comme Bluesky repose sur la timeline des personnes qu’on suit. Or, si l’algo de recommandation de personnes ou l’expérience est mauvaise là, c’est toute l’expérience qui est altérée.
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Une analyse complète à retrouver ici : www.reputatiolab.com/2023/11/comm...
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D’ailleurs en comparant la courbe de publications sur X et les publications dans notre Panel Follaw (en multipliant le nombre par 100) avec uniquement des décideurs, on remarque que les courbes se chevauchent parfaitement, montrant une faible implication.
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Par ailleurs, la visibilité de ces campagnes est presque nulle et inexistante. A son habitude, s’il y a bien une campagne russe, c’est davantage une tentative d’angler une polémique et de profiter du climat ambiant.
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Quid de l'ingérence russe dénoncée par certains médias ? En réalité, cela peut difficilement être une ingérence dans la création de la polémique puisque cela démarre par des cas bien précis et reliés à une publication de l’Anses.
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Avec des communautés bien claires (sur base de ceux qui ont fait au moins 10 tweets)
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Au final, une polémique ce sont deux composantes :
- De l'humour pour le reach
- De la politique pour le débat et l'opposition
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5️⃣ Une opposition sur les réseaux sociaux : l’opposition se mobilise alors en se moquant du gouvernement. Tout au long de la séquence, les communautés « jeunes » de X font des blagues, montages, memes et autres. Ce cas-là est relativement classique.
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4️⃣ La phase médiatique crée une séquence politique qui fait que des députés produisent des questions au gouvernement. Pour réagir à l’essor de la séquence, le gouvernement fait une conférence de presse.
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3️⃣ Les médias reprennent et créent la polémique : soit en reportant les illustrations, soit en finissant le tour médiatique en réalisant des articles de fond à propos des punaises de lit.
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Au final, une propagation assez classique
1️⃣ Une phase de signaux faibles : des éléments surgissent qui amène à ce que le sujet existe au sein de l’opinion en toile de fond.
2️⃣ Des cas « déclencheurs » et illustratifs : dans un UGC et à la SNCF, des cas de punaises de lit font l’objet de témoignage.
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Les questions parlementaires arriveront elles, en octobre avec 10 questions en octobre pour 10 sur toute l’année. Le gouvernement fera une conférence de presse en même temps que l’arrivée de ces questions.
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Une polémique sur Cnews aura fini de parachever le parcours de l’information. Cela va même permettre à des jeunes de relancer les blagues à propos des punaises de lit.
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Une polémique sur Cnews aura fini de parachever le parcours de l’information. Cela va même permettre à des jeunes de relancer les blagues à propos des punaises de lit.
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Ces articles vont ensuite être discutés et commentés dans les communautés de jeune et seront illustrés par 2 exemples frappants) à propos de l’UGC et de la SNCF (www.leparisien.fr/video/video-...) qui généreront beaucoup de commentaires et de partages, donnant lieu à de nombreux articles.
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La polémique a connu différents pics avec en 1er lieu une fermeture d’hôpital en mai, mais surtout un grand nombre d’articles sur les punaises de lit du fait d’un rapport de l’Anses qui signale une montée en puissance des problèmes.
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Effectivement c’est ici La désinformation sur le conflit entre Israël et le Hamas inonde les réseaux sociaux www.rts.ch/audio-podcas...
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Voici les deux points repris par RTS de mon interview à propos de la désinformation et la propagation sur les réseaux sociaux www.rts.ch/audio-podcas...
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Par ailleurs la désinformation règne également dans les sources officielles. 🆙Visibilité des comptes payant pour Twitter Blue, principalement des vecteurs de desinformation ou de polarisation
💬Les community notes qui sont franchement un très beau dispositif asszz efficaces.
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Les échanges sont surtout perturbés par des changements sociotechniques sur X :
📽️Disparition et diminution de la visibilité des articles qui font en sorte que la vidéo et les discours sont plus portés que les autres contenus. Les récits ne sont plus ecrits et stabilisés.
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Le conflit palestinien sur les réseaux sociaux ce sont des communautés très structurées plus ou moins de même taille dont l’enjeu actuel est de recruter auprès des personnes neutres. Les deux camps pêchent dans cet exercice par la clivance des debats et la complexité du conflit.