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tetralemme.bsky.social
Rien n’est jamais perdu
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Si le matérialiste s’aperçoit de son rêve de contrôle sur le corps et le voit comme une chimère onirique, il passe de la dépression réactionnelle à la mélancolie chronique, d’allure plus psychotique. Sa solution est de trouver le rêve ‘normal’, celui de l’équilibre de l’âme fonctionnelle et agile.

Ce qui émerge dans le réel, c’est la clinique, c’est à dire la perte de fluidité, les remous des flux, qui nous permettent de les discerner.

L’envie dépressive de suicide se remarque bien chez les matérialistes qui logent la conscience animique dans la zone frontale du cortex. Si le corps s’effondre, cette conscience disparaît aussi. Ils y tiennent beaucoup.

L'âme ne veut juger de la validité des principes spirituels que par leur pertinence dans une application concrète, celle du corps. Si le corps s'effondre, c'est, pour elle, la falsification des principes. Plus rien ne vaut rien. Perte mélancolique de la foi.

L’âme peut refuser le besoin d’être sauvée : 1- par ascèse ou suicide, c’est elle qui contrôle toujours la chute du corps, c’est elle qui déprime les flux dilatants et pas l’imprévu 2- par dévalorisation du spirituel avec le corps, elle préfère sombrer en dépression passive où il n’y a rien à faire.

Par ascèse ou tentative de suicide, c’est à dire par maltraitance ou assassinat corporel, l'âme maintient le rêve du libre arbitre où elle feint d'interrompre elle-même la dilatation venue du corps. Pas de corps, pas de trauma, pas de malheur…

Le corps sert de balise du trauma dans la rencontre de l’imprévu. Il sert de test de l'intensité de l’effondrement par sa souffrance et sa mort. C’est une sonde, qui a son intelligence concrète. C’est l’âme qui a à être sauvée. SOS …- - - … Save our souls (par rétro-acronymie) Sauvez nos âmes.

⁃ L’esprit n’a que des principes immuables d’emblée. ⁃ Le corps se protège de ses défaillances en avalant des gènes et des mythes. = L’imaginaire (esprit et corps) est fermé. L’âme sauvegarde des capacités d’ouverture. Comment ?

L'âme fractale... Comment rendre compte d'une fractale ? Une fractale est unique à l'infini, composée de reproductions à l'identique.

L'image trinitaire est celle de la tension entre résorption possible et résurrection dans l'amour inconditionnel.

Le corps est en trauma. L'onirisme spirituel prend le dessus pour oublier la misère du corps. L'appel de la source à l'anéantissement du ‘ni ni’ veut résorber aussi l'esprit. Et l'âme ? Elle peut être sauvée, même sans lutter, gratuitement. C'est l'expérience de l'amour sans condition.

S’il y a des archétypes collectifs humains, ce sont les pôles logiques de la tétravalence. Les langues et langages humains suivent ainsi des règles logiques tétravalentes, de type SVO (sujet-verbe-objet), à laquelles il nous faut rajouter le complément C. Leur ordre syntaxique est souvent divers.

Les mélancoliques couleront passivement avec leur navire sans sourciller. Les suicidaires s'acharneront à couler leur bateau le plus possible. Beaucoup ne veulent pas devenir des naufragés de la tempête et ne demandent aucune aide. Pourtant, certains sont sauvés.

La tempête s'annonce, le bateau fou préfère s'échapper en sombrant plutôt que de la subir. Le passager (l'âme) qui refuse de couler avec, s'échappe du bateau pour devenir un naufragé, bien que ses forces ne suffiront pas pour rejoindre le rivage. Il doit demander un miracle, pour être sauvé.

La psychose, c’est le bateau qui coule d’avance quand l’épreuve de la tempête arrive. Le passager peut décider de refuser ce défaitisme fou. L’âme peut se révolter contre sa conscience originale si bêtement soumise. Elle peut déclarer la forclusion forclose elle-même, nulle et non avenue !

Dans la tempête, la psychose, c'est de décider que le bateau (l'âme) n'a qu'à couler et disparaître. La psychose, c'est nier la volonté libre de l'âme de s'auto-déterminer et de s’auto-conserver comme sujet. La psychose est un hors-sujet.

Dans les boulimies et addictions, le rêve de disparition du corps se poursuit en saturant d’avance tout besoin corporel qui pourrait se manifester. Comme pour l’anorexie, la dérive vers une psychose onirique conduit le sujet vers son abolition dans le pôle du 'ni ni'.

L'anorexie comme psychose onirique : -1- doute de tout besoin matériel du corps à partir du doute de sa sexuation -2- négation du spirituel de remplacement comme restant une rêverie irréelle Les branches de l'angle original dirigées vers le matériel et le spirituel, restent fantaisistes.

Les 4 valeurs du tétralemme logique sont : A, Ā, A et Ā, ni A ni Ā La psychose, sous ses formes dissociatives et/ou oniriques, n'est absolument pas compréhensible sans la formalisation du 'ni ni', c'est à dire sans le pôle logique du « ni la proposition A, ni la non proposition Ā ».

Le rôle du rêve nocturne, c’est de faire un mirage de tout élément corporel persistant, comme l’érection sexuelle. L’onirisme ne croit pas à toute dilatation corporelle concrète.

Il ne saurait y avoir naufrage lors de la traversée, trauma, déstructuration, reconstruction, que s'il y a espace et temps en évolution. Cela nécessite un imaginaire spirituel et corporel où l'imprévu peut arriver et où une solution originale va être trouvée.

La tempête approche ; le bateau cherche une rade où s’abriter du danger ; il prend deux traits de côte, dont il hallucine la rencontre, pour imaginer le fond d'un faux golfe de calme. S'accrocher à ce leurre ne lui ramènera aucune tranquillité réelle. L’hallucination n’est pas fonctionnelle.

Construire un port d’attache sûr pour toutes les tempêtes, communiquer de port en port avec les morts passés et futurs de nos incarnations, peut nous faire oublier qu’il y a déjà des criques naturelles, sûres et libres. Le détachement n’est certainement pas de tomber dans la folie.

Dans la psychose dissociative, l’hallucination est celle d’un faux sommet d’angle créant une unité spirituelle falsifiée et dysfonctionnelle

Dans les onirismes des obsessions et des hypochondries, le doute persiste obstinément : en cas de tempête, aucun mouillage ne peut être suffisamment sûr pour le bateau. La personne ne peut y croire, c’est peine perdue.

Un accès psychotique nous montre comment une personne s'attache à un faux imaginaire. Celui-ci ne peut plus jouer son rôle normal d’apaisement, en transformant un immédiat traumatique en une progression supportable. La psychose peut devenir chronique si la personne s’obstine dans son erreur.

Dans la mer en tempête, une rade apparaît, havre de calme préparé pour que l’humain s’y tienne avec confiance. Ce dernier veut absolument pouvoir se tenir dans une rade insuffisante, en déclarant que le temps pour trouver la bonne est forclos. Il développe alors une psychose quand arrive le trauma.

Un système humains ouvert à tous les vents de la source ne tiendrait pas. L’imaginaire (esprit et corps, logos et pathos) est là pour modérer les vents des tempêtes. S’il ferme trop ou s’il ferme de travers, il altère les flux issus de la source. Cela empêche le système de s’adapter à l’imprévu.

L’information qui peut venir de notre conscience inaugurale pour nous aider à dépasser le trauma, c’est comment arrêter de participer à une emprise. Ce n’est pas non plus le conseil de rester dissocié ou confus.

Pour résumer, un peu d'hypothèse scientifique : - l'axe delta du réel (âme <—∆—> source) est l'axe d'un système ouvert, qui reste au présent permanent - l'axe Ω de l'imaginaire (esprit <—Ω—> corps) est l'axe d'un système fermé, celui de l'espace-temps impermanent

Dans son oeuvre, l'artiste dissocie la conscience du spectateur de la conscience trinitaire d'amont, celle qui reste en-dehors de la conscience humaine, mais qu'il pressent.

Pour sa conscience, l'âme dépend des flux issus de la source. Elle est ouverte par le dehors, comme la conscience de la source elle-même. L'axe du réel ∆ n'existe pas sans ce 'dehors' qui est un amont de la cascade de réductions, celle qui supporte la conscience et ses déclinaisons locales.

L’âme fractale est une structure auto-conservatrice qui utilise ses capacités de libre arbitre pour contrôler les flux issus de la source afin de ne pas être démolie par eux. En même temps, la conscience de ce libre arbitre animique dépend de l’énergie des flux reçus. Elle ne peut s’en passer.

Une fois résolu le passage par le trauma et son effondrement, la personne inventive se retrouve t’elle libérée du problème ? Pas sûr. On dirait parfois qu’il faudrait qu’elle consolide la réussite de ce passage en répétant plusieurs fois le même genre d’épreuve. Comme par un genre d’entraînement.

⁃ Héron Bénou en Égypte ⁃ Oiseau Simurgh en Perse ⁃ Oiseau Phénix en Grèce ⁃ Oiseau de feu slave ⁃ Oiseau Fenghuang en Chine ⁃ Oiseau Hō-ō au Japon ⁃ Oiseau-tonnerre amérindien …

> Mme Nathalie Cravatte : « Renaître après une épreuve difficile » nc-coaching.eu = quand on fait appel au mythe du 🐦‍🔥 phénix, on n’est plus vraiment dans le développement personnel ; mais, c’est une très bonne idée.

Les embarras du redémarrage post-traumatique (le paranormal) concernent l’imaginaire (corps et esprit), avec des excès temporaires et bizarres de flux et de reflux. Les embarras spirituels (visions, EMI, intuitions surnaturelles, télépathies…) peuvent-ils être contrôlés ? Peut-on ‘devenir’ médium ?

Le paranormal peut apparaître, par son incongruité et son élusivité, comme la manifestation d'un humour bizarre (celui du 'trickster'). C'est de l'humour si l'on veut, genre embarras gastrique, difficulté de digestion et ça peut faire rire des trop impassibles.

Après le trauma, la source reconstruit avec insistance le signifiant écartelé de l’origine ; il y résurrection de l’imaginaire pour recréer l’angle {X}. La conscience de la source, un peu débordée, peut provoquer élusivement une manifestation paranormale, qui semble drôle par la suite.

Il n’y a pas de supramondain. Il y a du prémondain, celui des mythes. Dans le discours du mythe se tient le premier mot et non le dernier mot. La psychose est une atteinte de ce premier mot auquel il faut pouvoir remonter et non descendre.

Si le redémarrage post-trauma reste imparfait, la dissociation angulaire persistera dans l’esprit (psychose schizophrénique) ou dans le corps (psychose confuso-onirique). On voit qu’il faut remonter jusqu’à la conscience inaugurale et le signifiant écartelé de l’origine, pour aborder ces psychoses.

S’adapter au trauma peut conduire à une meilleure dilatation générale du corpus, pour un meilleur rôle à jouer ou à une plus grande rétraction générale du corpus, qui gênera moins les autres. Cela peut aussi concerner dilatations et rétractions d’éléments divers à l’intérieur même du corpus.

J’ai déjà expliqué que la formule {XZ} du corps montre un excès angulaire de {X} non tamponné en {Z}. Cet excès angulaire peut aussi bien se concevoir en ouverture (en dilatation) qu’en fermeture (en rétraction). L’adaptation inventive au trauma peut aussi bien concerner dilatation que rétraction.

Avons-nous vraiment une ‘mission’ à faire sur terre, en tant qu’organisme incarné ? Si l’on veut, si cette mission est de gérer l’imprévu. C’est un peu paradoxal d’évoquer une mission. L’imprévisible échappe aux suites de causes à effets. Il nous faut développer des capacités d’adaptation inventive.

Trouver une solution originale au trauma n’est pas si simple que cela. En effet, le corps du trauma fait partie d’un environnement. Il s’agit d’un ‘corpus’, matériel, organique, biologique, social, culturel… Tout cela est concerné par la solution.

Le redémarrage du système humain en post-trauma est plus complexe que celui d’un ordinateur à réinitialiser, qui obtempère sans discution. L’âme humaine se reconstitue, accepte ou non le redémarrage proposé, trouve ou non des solutions partielles pour ne pas répéter le trauma.

Après le trauma qui démolit tout, ça redémarre tout seul. Le ‘dehors’ insiste. Encore faut-il que l’âme, avec son libre arbitre, soit d’accord. Si ça bloque toujours, la personne reste fixée sur le trauma. Si ça filtre partiellement, on a le début de troubles psychiques.

Croire que l’on peut s’auto-ressusciter ou trouver un remède à la détresse du trauma fait partie de la persistance de l’illusion.