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roselab.bsky.social
Traductrice de l’allemand vers le français (elle/sie/she) Littérature, traduction et féminisme 💙 https://roselabourie.wordpress.com
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Merci pour le conseil, je regarderai si le titre est dispo à ma bibliothèque de quartier :-)
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Le plus intéressant reste peut-être toutefois l’un des angles morts du récit, à savoir l’obstination avec laquelle l’auteur répète qu’il n’aimait pas son frère, alors même que le texte, quoique n’épargnant assurément pas son objet, laisse aussi transparaître une douloureuse tendresse.
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L’ambition herméneutique s’accompagne ici d’une recherche formelle et typographique qui apporte une relative respiration dans un sujet franchement oppressant. C’est un texte subtil et érudit sans être indigeste, qui donne envie de poursuivre la réflexion via les différentes références citées.
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Commence alors une enquête à la fois intime et sociologique où l’auteur, conscient que ce sort aurait pu être le sien, tente de démêler les raisons pour lesquelles son frère a trouvé la mort à seulement 38 ans, après une lente et inexorable (ou peut-être pas ?) marginalisation.
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Quel dommage ! J’espère que ce sera bientôt le cas 🤞
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Enfin, la discussion entre Alexandre Pateau et Sacha Zilberfarb (traducteur des « Lettres à un jeune poète ») lors des dernières Assises de la traduction littéraire est un formidable prolongement à ces deux lectures : soundcloud.com/radio_atlas
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Les traducteurices de la correspondance, Jeanne Wagner et Alexandre Pateau, ont enrichi cette édition d’un appareil critique considérable qui permet de recontextualiser ces échanges et rend la lecture d’autant plus captivante.
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La personnalité d’Anita Forrer et la relation qu’elle noue avec Rilke a quelque chose d’à la fois énigmatique et bouleversant, notamment dans la sincérité absolue avec laquelle la jeune femme confie au poète vieillissant les tourments et interrogations propres à son sexe face à un avenir incertain.
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De même, c’est en jouant avec les mots que l’autrice est frappée par une révélation soudaine concernant son histoire familiale, qui l’amène à réinterroger de fond en comble sa relation à sa mère, entre rancœur infinie et tendresse inextinguible.
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On sent d’ailleurs dans la prose de Julia Deck l’influence grammaticale et sémantique de l’anglais, tardivement adopté par la mère pour s’adresser à sa fille, qui donne à sa plume un charme bien particulier.
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Le rapport au langage joue un rôle déterminant dans le texte. La mère britannique choisit d’abord de parler français à sa fille, qui la voit comme une étrangère aux deux sens traduits en anglais par deux termes différents : « foreigner » (venant d’un autre pays) et « stranger » (venant d’ailleurs).
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De même, c’est en jouant avec les mots que l’autrice est frappée par une révélation soudaine concernant son histoire familiale, qui l’amène à réinterroger de fond en comble sa relation à sa mère, entre rancœur infinie et tendresse inextinguible.
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On sent d’ailleurs dans la prose de Julia Deck l’influence grammaticale et sémantique de l’anglais, tardivement adopté par la mère pour s’adresser à sa fille, qui donne à sa plume un charme bien particulier.
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Le rapport au langage joue un rôle déterminant dans le texte. La mère britannique choisit d’abord de parler français à sa fille, qui la voit comme une étrangère aux deux sens traduits en anglais par deux termes différents : « foreigner » (venant d’un autre pays) et « stranger » (venant d’ailleurs).
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« J’ai traduit un seul livre, "The Red Parts", de l’Américaine Maggie Nelson. J’aime beaucoup ce texte, mais j’ai détesté travailler dessus – trop de tergiversations, trop de problèmes insolubles. »
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« Ann d’Angleterre » de Julia Deck : la narratrice-autrice raconte qu’elle a transposé en français un livre de Maggie Nelson et détesté cette unique expérience de traduction littéraire. #latraductionenlittérature
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« Il arrivait à Yonasz de trouver que son métier de traducteur déteignait sur son père : il feuilletait les personnes comme des textes, soucieux d’y déceler des contradictions, des doubles sens. Cléo en était parcourue. »
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« Chavirer » de Lola Lafon : Claude, qui fait découvrir à la jeune Cléo fascinée les rites et les coutumes juives, est traducteur de métier. #latraductionenlittérature
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« Traduire, c’est un peu comme pelleter du charbon. Vous le ramassez, et vous le lancez dans la fournaise. Chaque morceau de charbon est un mot ; chaque pelletée une nouvelle phrase, et si vous avez le dos assez solide et une vitalité suffisante (…), vous pouvez entretenir un feu ronflant. »
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« Le Livre des illusions » de Paul Auster (trad. Christine Le Bœuf) : le personnage principal endeuillé tente de noyer son chagrin en traduisant en anglais les « Mémoires d’outre-tombe » de Chateaubriand. #latraductionenlittérature
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« J’ai traduit un seul livre, "The Red Parts", de l’Américaine Maggie Nelson. J’aime beaucoup ce texte, mais j’ai détesté travailler dessus – trop de tergiversations, trop de problèmes insolubles. »
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« Ann d’Angleterre » de Julia Deck : la narratrice-autrice raconte qu’elle a transposé en français un livre de Maggie Nelson et détesté cette unique expérience de traduction littéraire #latraductionenfiction
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« Il arrivait à Yonasz de trouver que son métier de traducteur déteignait sur son père : il feuilletait les personnes comme des textes, soucieux d’y déceler des contradictions, des doubles sens. Cléo en était parcourue. »
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« Chavirer » de Lola Lafon : Claude, qui fait découvrir à la jeune Cléo fascinée les rites et les coutumes juives, est traducteur de métier #latraductionenfiction
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« Traduire, c’est un peu comme pelleter du charbon. Vous le ramassez, et vous le lancez dans la fournaise. Chaque morceau de charbon est un mot ; chaque pelletée une nouvelle phrase, et si vous avez le dos assez solide et une vitalité suffisante (…), vous pouvez entretenir un feu ronflant. »
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« Le Livre des illusions » de Paul Auster (trad. Christine Le Bœuf) : le personnage principal endeuillé tente de noyer son chagrin en traduisant en anglais les « Mémoires d’outre-tombe » de Chateaubriand #latraductionenfiction
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Le tout vu à travers le prisme d’une traductrice qui se revendique féministe et qui décrit avec justesse et humilité la manière dont cet engagement se manifeste dans son métier 💪
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Julie Tirard donne à voir avec sincérité les coulisses de la traduction littéraire, de la découverte du texte à la parution du livre, en passant par les mille choix effectués par lae traducteurice et les échanges avec les consœurs, l’auteurice, l’éditeurice…
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Possible (E.K. ?) ! Les deux ont dans tous les cas beaucoup marqué ma pratique de la traduction
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On a eu la même prof de version 🩵
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Le plaisir de lecture est démultiplié par la géniale traduction de Sophie Jouffreau, qui semble s’amuser autant que l’autrice et n’hésite pas à caser des « top moumoute », des « patin-couffin » et des « claqué au sol » au détour des pages 👑
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Il y est question de rapport à soi, aux autres, à la mort et de la définition d’une « bonne vie » – autant de sujets pas spécialement légers. Mais c’est surtout drôle, érudit, coloré, ludique, joyeux, stimulant : on en prend à la fois plein les mirettes et plein les neurones.
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Vocabulaire indigent et syntaxe à l’avenant. Il y a un livre sur le sujet, « Langue de Trump » de Bérengère Viennot, où l’autrice parle notamment de la difficulté qu’ont les traducteurices de presse à rendre une langue aussi pauvre dans les articles avec des citations de Trump.
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Parmi les conseils prodigués par Rilke : • « N’écrivez pas de poèmes d’amour. » • « Essayez d’aimer les questions mêmes comme des chambres fermées à double tour. » • « Soyez seul, comme on était seul enfant, quand les adultes allaient et venaient et qu’on ne comprenait rien à ce qu’ils faisaient. »
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L’édition du Seuil est remarquablement complète et propose, en plus des lettres de Rilke, celles de Franz Xaver Kappu, le « jeune poète » auxquelles elles sont destinées, ainsi que divers appendices permettant de mieux comprendre le contexte de cette correspondance aussi improbable que généreuse.
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Vous trouverez des pistes (à défaut de réponses définitives) sur le sujet de la fameuse pomme dans le podcast de @lostintranslation2.bsky.social avec Claire Placial (présente ici aussi 😉 @claireplacial.bsky.social) : podcasts.apple.com/fr/podcast/l...
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(Un article bien complet sur l'origine du mot "sage-femme" en français et le faux débat lancé au début des années 1980 par l'Académie française qui proposait de le remplacer par "maïeuticien" : www.motscles.net/blog/sage-fe...)
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"La Vérité sur la lumière" vaut le détour juste pour son sublime incipit qui énumère les variations du mot "sage-femme" dans de multiples langues et donne envie d'explorer son étymologie à l'infini.
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La lumière, enfin, indissociable pour l'autrice de la profession de sage-femme, appelée en islandais "mère de la lumière". Le livre en propose une évocation singulière, loin des clichés rétrogrades ("féminin sacré" et tutti quanti) trop souvent accolés à la thématique de l'enfantement.